Comme au baisser de rideau à la fin d'une pièce de théâtre, la dernière page de 1Q84 laisse place a un profond silence.
Murakami évoque la société japonaise (conservatisme, excellence, religion, violences faites aux femmes) à travers le prisme de la poésie, du fantastique et dans une humeur parfois teintée d’humour. C’est là que je savoure son talent. Même si rarement j’ai pu sentir quelques longueurs, la lecture ne m'a jamais lassé.
Les personnages évoluent dans une sorte de solitude, peut être un moyen pour l’auteur d’aller à l’essence de la psychologie, où chacun agit en fonction de ses aspirations et non pas sous la pression subliminale de l'environnement social. Ici, on touche au sublime quand à l’école primaire, Aomamé prend la main de Tengo.
Sortir des sentiers battus peut révéler de belles surprises même si cela peut occasionner des égratignures.
Je recommande chaudement.