1Q84 Tome 2 : je ne dis plus rien
Le tome 1 m'avait eu, j'étais accroché, Murakami n'avait plus qu'à déployer son histoire, à jouer à la marionnette avec ses personnages, il lui suffisait de ... Ron, pichhhhh, ron, pichhhhhhhhhhh, zzzz.
Hein, que se passe-t-il ? Ah rien, ouf. Ah mais non, pas ouf ! Il ne se passe justement rien ou quasiment rien, on grignote sur les Little People, voilà, hop hop, circulez, y'a plus rien à voir. Et les intrigues, les questions ? Après la délicatesse, la nonchalance. Les personnages, en pré-retraite, ont l'air de tout subir, s'en remettant gentiment à leur destinée. Quelques chapitres attendus, plus haletant que les autres, heureusement sauvent ce second tome du naufrage.
Le gros hic, Messieurs, Dames, est que nous avons affaire à du quasiment rien et quelques chapitres honnêtes sur 500 pages. C'est beaucoup, beaucoup trop long. Les promesses du tome 1 ne sont pas tenues, l'inquiétude est palpable, quid du dernier tome ?