Jonathan Zablot aka Astérion aka Kirby-54, influenceur, vidéaste, écrivain, chanteur, chuchoteur, professionnel de la fourrure,...l'influenceur multi-casquettes offre à son public un deuxième ouvrage, porté cette fois-ci sur son expérience de gamer couvrant une période de 30 années. Une sorte de rappel à ses souvenirs d'enfance, référence clairement affichée au page-turner de Matthieu Meriot.
Tout au long du livre, l'auteur nous raconte ses expériences passées à travers de multiples consoles de jeux-vidéos, tout au long de sa vie. Si l'intérêt peux sembler limité (Mr Zablot n'ayant à rien de plus à offrir que des anecdotes insignifiantes) on ne pourra nier la passion que l'auteur tente tant bien que mal de faire retranscrire au lecteur. Malheureusement, le tout est très mal écrit, encore plus mal que n'importe quel blog de la grande époque Skyblog. Il écrit comme il parle, oui, et il parle déjà très mal. On vous aura prévenu.
Avez-vous déjà discuté d'un sujet avec un ami, en vous remémorant vos souvenirs d'époque ? Si oui, alors vous avez devant vous la version bouquin de votre discussion. Jonathan Z. n'apporte aucune plus-value à son histoire. Sa vie n'est pas plus intéressante que la votre.
Mais nous connaissons l'auteur. Il ose tout et il aime ça. Certains pourraient dire ''il faut essayer quoi qu'il arrive'', d'autres diront ''bon en tout, expert en rien'', alors que la vraie réalité, c'est cette petite fille que tire sur le pantalon de son père et qui lui demande ''il fait quoi le monsieur ?'' Car oui, Astérion le bon n'est pas bon, il est même nul, mais il tente, il ose, et c'est à ça qu'on le reconnait.
On pourrait être tenté de dire que Zablot éprouve un certain syndrôme d'infériorité envers son frère jumeau Johan aka Spinal22, ayant vendu son âme au diable afin de pouvoir lui aussi vivre de sa passion, en l'occurence vivre en publiant des dessins d'animaux anthropomorphiques version furry-porn gay-friendly. Car ce dernier, ayant publié à ce jour trois ouvrages ''The Art of Spinal22 volumes 1, 2 & 3'' a réussi à vivre de son travail artistique démoniaque, ce que n'a pas réussi à faire Jonathan, éternel ado se filmant dégustant des cornichons Eco+ devant un public TikTok.
Influenceur anmbitieux ou touche-à-tout médiocre, chacun sera libre de faire son choix. Mais si Jonathan Zablot à pris le chemin monozygotique de sortir un livre en même temps que son frère Johan, on pourra lui reprocher d'avoir offert à son lecteur une expérience totalement égoïste de son parcours vidéo-ludique. Et même si nous traversons les années au gré de ses Noëls et de ses anniversaires, le tout reste sans saveur et sans surprise. C'est un livre bien terne et bien triste qui, au final, ne donne pas du tout le sourire à ses abonnés, pourtant leitmotiv de l'auteur lui-même.
Mais après-tout, le meilleur n'est-il pas à venir ? Le prochain ouvrage de l'auteur (car oui, un troisième est en préparation) semble s'axer sur son parcous Youtubesque. Et si le premier livre était très orienté fan-fiction (l'auteur est fan de lui-même), le troisième s'annonce encore plus croustillant que tout ce que l'auteur a produit dans sa vie de presque-artiste.
Sur ce, je retourne lire un vrai livre.