Carrie est le seul bouquin de King qui ne m'est pas tombé des mains, principalement car il n'était pas bien long. Ce qui fait la force de Carrie, ce n'est pas son histoire simplette, c'est sa narration à base d'articles de journaux, de témoignages et de rapports médicaux-légaux. Et c'est exactement ce qui m'a gonflé, parce qu'on y lit 6 fois la même chose, sous différents points de vue qui n'apportent pas toujours grand chose.


Carrie, c'est 150 pages de :
"Ils ne savaient pas encore quel drame se préparait !"
"A ce moment, Sue ne savait pas encore que sa vie allait bientôt basculer de la plus tragique des manières"
"Rien ne laissait présager les événements extraordinaires qui allaient secouer cette petite ville sans histoire"
"Il était inconcevable qui quiconque soupçonne l'ampleur de la tragédie aux répercutions cosmique qui s’apprêtait à faucher ces adolescents insouciants dans la fleur de l'âge alors même que tout le monde ignorait ce qui se préparait parce qu'il était impossible d'imaginer quelque chose d'aussi dramatique et inattendu en plus d'être extraordinaire et est-ce que j'ai dit que ça allait être dramatiquement imprévisible ?"


Puis, 100 pages de pétard mouillé parce que l'auteur a tellement fait monter la sauce que le dénouement m'a évoqué un retentissant "Tout ça pour ça ?"

Ezhaac
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le 21 août 2015

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Ezhaac

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