C'est par une écriture ciselée aux métaphores que l'histoire de cette femme défigurée fait d'abord mine de prendre d'assaut les émotions du lecteur, avant de se décharger de cet objectif ingrat et de n'être plus que style. Les phrases nominales tailladent le texte, rendent erratiques les pensées de la protagoniste, que viennent en plus couvrir d'un drap froid un vocabulaire médical plutôt précis.
J'ai trouvé là un roman à effets sans grand intérêt, lent, voire apathique, ressassant les souffrances et espoirs d'un être humain devenu pantin — auquel je n'ai pas su m'attacher.