Seul un chat noir disparu pourrait révéler comment et pourquoi la discrète bibliothécaire Mariah Cox a été assassinée. Le commissaire Jury va mener l'enquête et tenter de mettre en lumière des faits troublants.
Entre mystère, indices félins et atmosphère très british, le roman propose un voyage dans un univers à la fois suranné et charmant, où humour et enquête se croisent.
Les personnages :
- Mariah Cox, la victime, est une bibliothécaire discrète, entourée de secrets que seuls les plus attentifs peuvent percevoir.
- Le commissaire Jury est un enquêteur méthodique, au caractère singulier et à l’humour pince-sans-rire, confronté à une affaire qui combine énigmes humaines et indices félins.
Le chat noir, personnage à part entière, devient le témoin muet et central de cette intrigue, reliant les secrets des personnages et l’avancée de l’enquête.
Une histoire de chat, une enquête certes un peu alambiquée, mais très british : il n’en fallait pas plus pour me tenter. Le récit se laisse lire, même si le déroulement de l’intrigue m’a parfois échappé.
L’ambiance est surannée et charmante, avec une pointe d’humour délicat. Les amateurs de mode et de détails stylistiques y trouveront leur compte, tandis que les novices de la série peuvent se sentir un peu perdus face à l’accumulation de personnages secondaires et d’intrigues parallèles.
L’enquête patine par moments, les diversions sont nombreuses, et le témoin félidé reste crucial pour comprendre la logique des événements. Le thème des escort girls est traité avec certains clichés, mais l’énigme finale réserve une résolution inattendue et surprenante.
Conclusion personnelle
Ce que savait le chat se lit comme un roman british classique : agréable, légèrement excentrique, avec un humour discret et un charme suranné. Il plaira aux amateurs de romans policiers légers et originaux, ainsi qu’à ceux qui aiment les histoires où les animaux sont des témoins essentiels.
Malgré quelques lenteurs et détours dans l’intrigue, la lecture offre des moments de sourire et de curiosité. Un roman à savourer pour son atmosphère et son originalité, plus que pour sa rigueur policière.
Un récit british à déguster doucement, avec un thé et un chat à proximité.