C'est grâce au film "Libre et Assoupi" de Benjamin Guedj que j'ai eu l'idée d'acheter ce livre même si on s'en fout un peu quoique je vous recommande le film, Baptiste Lecaplain et Félix Moati y jouent très bien dedans.
Le héros du film lit ce livre à un moment donné et, de par la couverture et le titre, il m'intriguait.
J'ai donc acheté ce bouquin, dévoré ses pages et je l'ai reposé sur mon fauteuil, heureux d'avoir lu un tel récit.
Ce livre nous narre un récit au long cours, celui des Buendia, famille tantôt heureuse, tantôt maudite vivant dans le village de Macondo. Ursula et José Arcadio Buendia en sont les protagonistes initiaux, leur arrière arrière arrière petit-fils le protagoniste final. Les premiers participent au développement de leur village, essaient de découvrir le monde extérieur et importent ses merveilles et ses dangerosités, le dernier vit au sein d'un village décrépi aux prises avec les restes de compagnies bananières sous le regard des villageois désœuvrés.
Nous voyons évoluer tout les membres de la famille Buendia durant le récit. Une famille portant un malheur sur elle, dévoilé au début du récit, tel un serpent se mordant la queue
qui finira par disparaître de la surface de la Terre.
Cette famille connaîtra tout de même des moments de grâce incongrue, de surnaturel, de beauté tout au long du récit.
L'histoire magnifie les relations entre les différents membres de la familles. Relations tortueuses, heureuses, haineuses, incestueuses mais ô combien passionnantes pour le lecteur. Personnellement, je suis entré dans le village de Macondo et j'en suis ressorti après plus d'un siècle avec le sentiment d'avoir reconnu les bouleversements politiques, religieux, architecturaux... ayant traversé le village et d'avoir appris à croire au surnaturel de manière tout à fait naturelle.