Cent ans de solitude par Chris Bou
Très impatiente de découvrir ce livre, j'ai dévoré les 100 premières pages en me laissant porter par la construction du récit et de Macondo, ville de pionniers, autogérée et isolée du monde.
Puis rapidement, le propos m'a paru vain, voire ennuyeux. Je comprends bien dans la répétition des prénoms, des situations d'incestes et des successions de guerre le procédé littéraire qui consiste à m'enfermer, moi lectrice, dans cette bulle d'espace-temps qu'est devenu le village mais malheureusement, l'ayant remarqué, je n'y vois aucune finesse. Pas plus que le surnaturel ou le magique (assez disparate dans le récit) ne m'a égayée.
Je n'ai finalement pas réussi à m'intéresser à ce tourbillon d'Aurélianos, de José Arcadios et d'Amarantas, condamnés aux mêmes errements, aux mêmes indécisions que leurs ancêtres et dans lequel les événements (pourtant très nombreux) de leurs vies sont quantités négligeables par rapport au déterminisme de leur généalogie.
Très certainement que c'était là l'objectif de l'auteur mais j'aurais préféré qu'il soit moins répétitif de répéter.