Dans cette étude de Chaplin (le plus grand cinéaste comique U.S. de la première moitié du XXe siècle) par Eisenstein (le plus grand cinéaste soviétique de la première moitié du XXe siècle), ce-dernier élabore, avec la même expression confuse que dans ses textes théoriques, une pensée sur l'art de Charlot, qu'il admire. On en ressort avec 3 idées principales, intéressantes :
- 1/ Chaplin et Eisenstein partageaient, malgré des modes d'expression distincts, la même vision politique d'une société moderne que l'industrialisation rend aliénante.
- 2/ Charlot est ce génie intemporel parce qu'il a représenté à son incandescence l'infantilisme. Et que la puissance du Dictateur est de montrer que l'infantilisme, par sa légèreté, dans l'art de vivre est une vertu mais que, par son inconséquence et son immaturité affective, dans la politique, c'est un danger mortel.
- 3/ Les artistes de l'époque, comme Eisenstein, avait une curiosité et une érudition qu'on peut peiner à trouver dans le lot commun des cinéastes du XXIe siècle.