Comprendre l'empire globalement
Trés instructif. Il est de toute façon accessoire de résumer les chapitres consacrés à ce népotisme doublé d'atavisme typique de la France. Notre "démocratie" est le seul à réserver un dévouement pareil à ses grandes écoles (Sciences Po, l'X, ENA, etc.), sans oublier que nos cycles d'études sont parmi les plus longs du monde. Joint à la bureaucratie et les rouages divers du haut-fonctionnariat, il va donc sans dire que ces faits plombent et enlisent toute tentative louable, ou l'idée-même de méritocratie. A. Soral est provocateur et peut choquer les bonnes gens comme ces bâtards dégénérés qui profitent cyniquement, mais cela ne signifie pas qu'il a totalement tort, et qu'il faille le classer ou l'étiquetter parmi une catégorie, ni que ses mots n'engendrent pas de la fureur pure. Puisque la France est un pays de privilégiés. De plus, le fait est que les médias ne l'invitent que très peu: enfin ses mots crus, son language franc, ainsi que également sa manière de stigmatiser un féminisme dévoyé depuis les années 70, ne plaît très certainement pas à tout le monde sinon à certains. De sorte que, stigmatiser dans certains articles l'intolérance et l'autisme de certaines lesbiennes souhaitant un monde aseptisé et caricatural n'est pas forcément abusif. (J'ai surtout bien aimé le passage sur la Révolution bourgeoise de 1789. A mon avis c'est limpide.)