Je suis subversif : Je suis (suivre & être) une moral [1.0]

Alors, j'ai vus il n'y a pas si longtemps, la bon la brute et le truant. Titre ironique, car les incarnations ne sont pas vraiment donnés, chacun est un peu les trois à la fois. Et Lee Van Clif, ici, joue ce personnage, réellement subversif, un tueur qui justement est glaçant outre qu'il n'a pas de pitié, mais qu'il est d'un jeu que l'on ne peux saisir. Même si il est mécanique, c'est la part d'homme : de choix, qu'il prends sur lesquels les autres protagonistes ne peuvent intervenir. C'est parce qu'il n'est pas obligé de tuer que cela le rend terrifiant en tant que tueur, c'est parce qu'il a une moral fluctuante, qu'il peut être généreux comme cruel qu'il est subversif, on ne peut le donner une fois pour tous.

Après une grande intro, parlons de se livre. Ou pas ? non ? oui. Si ? bon.

C'est nul, c'est d'un con, c'est convenus, ect.

Bon, c'est dure de commencer quelque part... Etant le seul en tant que critique sur SensCritique, je devrais developer, mais trop peu envie, le livre ne mérite pas mon temps.

C'est réellement assez plat en style, rien n'est exprimé par les mots, les mots retranscrivent quelque chose qui sera ensuite à nous même interprété comme potentiellement quelque chose qui toucherais au sensible... Oui, j'essais de définir ce qu'est l'inverse du style littéraire, je pense que ce livre y est.

Pour la subversion qu'on attend d'un livre qui s'appelle CONFESSION D'UN TUEUR A GAGE (majuscule, façon bukowsky), serais au moins de provoquer chez moi quelque flottement moral et existentiel, n'étant pas un tueur à gage, et si les deux grandes choses que tout le monde a, c'est la vie et la certitude de mourir, jouer sur ça est forcément force d'évocation, de mise en dehors de sois, de lévitation (?).

Dieu, que c'est conventionnel. Notre tueur, qui ne tue pas grand chose, est plus moral, plus droit, plus socialement soumis, que moi. Je sais que je suis un personnage dans la vie, mais tout de même : Si vous avez un pv impayé, si vous êtes partis du magasin sans payer le sac en mentant au caissier, si vous avez déjà promis à quelqu'un qui vous apprécies quelque chose dont vous savez que ca n'adviendra : Bravo, vous êtes un humain plus subversif que notre tueur.

Vraiment ce code moral... Au moins c'est honnête, c'est toujours une justification a postéorie de ses actes, ce qui, dans le sens de Nietzsche, est doublement ridicule, puisque c'est un remord : "Le remords est, comme la morsure d'un chien contre la pierre, une bêtise.", et une soumission au code moral en vigueur, on se sens coupable puisque la société veux que vous vous sentiez coupable de vos actions, voir de vos pensées.

Je peinerais à rendre (in)justice au livre tellement tout est niais, mais bon, son pote lui demande de violer une femme pour se venger de sa tromperie ATTENTION CELA POURRAIT ÊTRE CHOQUANT donc tout de suite c'est moralisé, "je le fais mais pas vraiment, c'est vraiment parce qu'elle est mauvais, puis elle me cherche, et avec un baton, et elle en trouvera un peu de plaisir donc c'est vraiment une débauché, ect ect ect". Oui, la moral du personnage, c'est qu'on peut accepter des sévices sexuel sur une femme "infidèle" (cela pose la question du pourquoi faudrait être fidel en sois d'ailleur) dans des conditions précises, parce que bon ok on peux, mais dans le respect des règles.

Au secours, alors je vais être claire : Sois on le fait, sois on le fait pas, sois on met mal a l'aise le lecteur en montrant qu'elle le mérite, sois on met mal a l'aise le lecteur en montrant qu'elle ne le mérite pas, sois ect ect ect. Mais ici, la solution, au final, c'est qu'il a raison. Il est socialement amoral (et encore), mais lui, pour lui, il est moral. Autant dire niveau subversion on est proche du zéro. Et vus le nombre de règles qu'il se met, flexible qui plus est, je ne vois rien qui pourrait me choquer...

Derrière il croit en l'état, dans les parents, dans les femmes, dans les "Bro", enfin bon, rien qui ne sois particulièrement renversant...

Je dois dire, aussi, que tout le monde le prends pour un gars incroyable, on le recrute dans le gang, mais en tant qu'homme libre, attention il ne faudrait pas qu'il sois une frappe parmit tant d'autre ! non ! C'est le plus fort, le plus droit, le plus juste, bref il aurais pus être le Robin de Batman dans une autre vie... non, dans celle la...

Non, ce que je dois dire, c'est qu'il couche avec bien des femmes. Chaque fois, c'est non seulement explicité, mais en plus, je dois vous parlez de la patronne de l'auberge, non seulement elle elle est infidèle mais cela ne compte pas, mais une fois, c'est écrit, réellement : "Je revenais fatigué, trop pour faire quoique ce sois. Mais bon, je lui ai quand même fait l'amour comme une bête, elle s'est fatigué plus vite que moi", ou le fameux "je la prenais jusqu'a ce qu'elle s'évanouisse". Je n'ai plus les phrases exactes, mais :

Freud : Toujours du sexe dans vos histoires, il n'y a jamais un moment ou il refuse, serais-se parce que justement on vous le refuse ?

Sauf que je pense que c'est ça. Alors attention, on peut être un chien qui veux baiser, et on peut l'écrire, mais sans talent particulier, cela donne ce personnage,, qui serais le coup ultime... D'ailleur cette idée d'être un super coup, mise a part les puceaux et les frutrés je ne sais pas trop qui cela travail...

Bon, je noterais qu'un jour il doit tuer une personne dont il aime les valeur. Finallement, le gars meurt tout seul, rien de grave ni subversif n'est arrivé... Génial...

Ne lisez pas cela. J'ai perdus trop de temps à vous le déconseiller en sois....

SlowCoffee
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le 21 oct. 2023

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