Comme tout roman, D’un démon à un homme possède des qualités et des défauts.
Les personnages :
Le héros (notre démon, donc) est muni d’un arc narratif très fort. Il cherche non seulement à vaincre sa condition de démon, mais aussi à sauver l’amour de sa vie. Le tout en se vengeant si possible ! Les personnages secondaires pourront vous paraître fade en comparaison, car leurs décisions sont parfois stupides et leurs motivations simplistes.
Le scénario :
J’ai beaucoup apprécié la partie "fantasy", la partie "romance", moins. Mais c’est surtout une question de préférence. En tout cas, les péripéties s’enchaînent bien malgré quelques longueurs (encore une fois c’est subjectif : si votre dada c’est la romance, ce ne seront pas des longueurs à vos yeux.)
Le décor :
Il est plutôt bien planté et l’on commence au 19ème pour finir au 21ème. Pas de grosses batailles à la seigneur des anneaux par contre, je tiens à le préciser. On passe aussi de la Hongrie à l’Italie, en passant par la Turquie. On voyage, donc.
La plume :
Globalement, le style est bon. Surtout dans les descriptions. S’il pêche parfois dans les dialogues, c’est uniquement à cause des personnages secondaires qui auraient pu être plus développés. Certaines chorégraphies de combats manquent de précision et risquent par moment de faire grincer des dents un pratiquant d’arts martiaux.
Un bon livre, en somme !