Je salue l'exercice de style de l'auteur : passer sans à coup d'un vocabulaire pauvre et plein de fautes, à un vocabulaire soutenu...
La progression et hélas régression de l'intelligence de Charlie est décrite comme effectivement si l'auteur avait personnellement subit l'expérience.
Par contre, pourquoi cela ne m'a pas touchée...je n'en sais rien. Peut-être ai-je eu du mal à croire que l'on puisse en quelques semaines apprendre plusieurs langues, le piano, et les mathématiques de haut niveau... Ou que les commentaires dithyrambiques que l'on m'en avait fait avant m'ont trop préparée à un roman d'exception...ou de l'avoir lu juste après les Monades Urbaines de Silverberg.
Faut-il le lire ? Peut-être. Je vous souhaite d'être touché. En tout cas, rien que pour le style.