Publié sur L'Homme Qui Lit
Je n'ai jamais trop aimé la SF, cette grande famille un peu fourre tout qui inclut l'anticipation, la fantasy, la science-fiction et sûrement tout un tas d'autres sous-genres que je suis incapable de lister. Du coup, Harry Potter avec ses gosses qui volent sur des balais, Star Wars avec ses vaisseaux intergalactiques et Dune avec ses conflits interplanétaires, très peu pour moi.
Il a suffit que l'an dernier, à l'aube de cette attente devenue élastique de la sortie d'une nouvelle adaptation au cinéma, un petit groupe d'aficionados se mette bille en tête de faire une lecture commune de Dune sur Twitter pour me donner envie d'essayer à mon tour ; au moment même où Pocket sortait cette belle édition collector orange fluo et où Robert Laffont sortait le premier tome d'une édition collector cartonné.
Ça va être difficile et un peu vain d'essayer de vous résumer ce premier roman d'une saga qui en compte six. En très gros, sur une planète aride où pousse un Épice convoité par toute la galaxie, la famille Atreides est décimée au moment où elle se voyait confiée la charge de reprendre Dune après le départ organisé des perfides Harkonens. Ne subsistent que Paul le fils du Duc et sa mère Jessica, qui trouvent refuge auprès des Fremens, véritables hommes du désert. Paul n'a qu'un objectif : se venger de ceux qui ont assassiné son père et reprendre le contrôle de Dune.
Je pensais que j'allais abandonner après quelques pages, et même si j'ai parfois un peu réfléchi à ce que je lisais (en mode "c'est quoi déjà ce truc là ?!") j'ai été happé par le rythme du roman, sorte de lenteur féroce, et par son style très agréable à lire. Une fois familiarisé avec l'environnement de la fiction, la lecture s'est révélée et j'ai pris énormément de plaisir à la dévorer autour d'un grand week-end malgré ses 900 pages. La meilleure preuve de mon coup de cœur c'est que j'enchaîne sur le tome 2, totalement accro !
Dune (Le Cycle de Dune, tome 1) de Frank Herbert est publié en 1965 et sorti en édition poche collector en octobre 2020 chez Pocket. Traduction de Michel Demuth.