En souvenir d'André par Nina in the rain
Je me souviens du jour où j’ai lu du Winckler pour la première fois. C’était le Chœur des femmes, je l’avais emmené pour lire dans le train de retour d’un week-end, j’avais voulu en lire quelques pages le soir avant de me coucher pour savoir de quoi il retournait et en fait je l’avais lu en entier, dans la nuit, avec un petit lumignon, des larmes et une impossibilité physique à arrêter avant de l’avoir terminé. Ça avait touché des choses, chez moi, visiblement. Du coup, En souvenir d’André, quand je l’ai vu dans un grand magasin où j’allais acheter des DVDs, même si j’avais déjà pour presque cent euros de bouquins achetés moins d’une heure avant dans ma musette, je n’ai pas résisté et je l’ai pris. Je n’ai même pas réussi à me raisonner suffisamment pour aller le chercher en librairie. Je l’ai pris là, de suite, comme dans une boulangerie « c’est pour manger de suite ».[...]