Vivant à Londres, j'entends régulièrement parler d'Alain de Botton et de sa "School of Life". Bon et en plus les anglais adoooorent paraître chic en tentant de prononcer un nom à la "flançaise".


En déambulant dans une librairie, je tombe sur ce titre et décider de tenter la rencontre avec le monsieur. Des questionnements sur l'amour, le déroulement des relations etc. Allez.


La rencontre est "intéressante", le personnage principal est "conscient" de son amour, du surdimensionnement du sentiment et prouve mathématiquement qu'il y avait peu de chances qu'il se produise. Mais philophiquement qu'il était destiné à ce que ça se produise.


Sauf que le bouquin se perd au fur et à mesure dans les clichés et la fin est littéralement miéleuse, les chapitres hachés et remplis de citations de (vrais) philoshophes – mais ça fait l'effet d'un cheveu sur la soupe, tout d'un coup bien trop "brainy" pour être légitime dans un livre jusque là léger – léger sans être mièvre.


J'ai abandonné dans les dernières pages. Mais mes take-aways du titre :



  • tout le malheur réside dans la non-communication entre les individus et pourtant, Alain de Botton n'en fait mention à aucun moment — il ne se concentre que sur la psyché des personnages ;

  • l'histoire entière se déroule parce que le personnage masculin crée ce à quoi il aspire, et se heurte à la réalité de la non-réalisation de son idéal (et à l'évitement de son entretien – il attend que ça se passe).


Au final, ça part d'une bonne intention mais c'est d'une naïveté débordante et au bout du bout, épuisante.

thom4
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le 17 sept. 2016

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thom4

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