Un discours spontané.

Après les confidences de Gérard Depardieu dans et celles de son frère Alain Depardieu, j'ai laissé passer un peu de temps pour digérer mon ressenti négatif sur le deuxième ouvrage cité, j'ai décidé de me plonger dans les souvenirs d'enfance de jean Pierre Darroussin qui a voulu surfer sur le succès que l'on sait de Marc lavoine pour son livre.Ces souvenirs recueillis et mis en forme par Sophie Blandinières nous montrent une personne douée d'une extraordinaire spontanéité.
Ce livre est composé de deux parties. Pour commencer, l'acteur nous fait revivre son enfance libre dans le quartier prolétaire de Courbevoie ou l'on rencontre Paul, son père, ouvrier lumineux, élevé par des paysans qui considèrent que les études sont une perte de temps. Paul n'a pas eu d'autre choix que de rapporter un salaire le plus vite possible à la maison. Il nous plonge dans le monde rural de cette époque. On rend très vite compte que la vie à la ferme était loin d'être une partie de plaisir. les paysans se montrent sourds à la modernité. Sa propre famille se méfie du progrès, du mouvement qui pouvait bouleverser l'ordre établi, le bien-être des hommes,Leurs journées étaient réglées comme du papier à musique. Les hommes travaillaient dur. Ils mangeaient énormément et buvaient pas mal.Lui participait aux taches agricoles .

        Ensuite et pour finir, Jean Pierre Darroussin nous livre  sa découverte et son parcours artistique.C'est un livre très agréable qui se lit d'une traite. Je me suis plongé sans difficulté dans le milieu rural .Cependant , j'ai ressenti beaucoup moins d'émotion que lorsque j'avais entrepris la lecture du livre de  Marc Lavoine « L'Homme qui ment »