J’ai adoré replonger dans l’univers d’Harry Potter même si, pour moi, la lecture de la saga ne remonte qu’au début de l’année 2016. On retrouve tous les personnages phares réuni autour de nos deux nouveaux petits héros Albus et Scorpius. On n’a aucun mal à se projeter dans les différentes scènes, les descriptions plus succinctes ne sont pas une gêne.
Si je dis que c’est pour le théâtre effectivement, ce n’est pas uniquement parce qu’il est vendu comme tel hein ! Je dis ça parce que le récit ne s’inscrit clairement pas, pour moi, comme une suite digne de ce nom. Ça sent clairement le réchauffé et la facilité.
Le choix de l’introduction d’un retourneur de temps, alors même que J. K. Rowling explique clairement les avoir tous détruit lors de la bataille au ministère dans Le Prisonnier d’Azkaban, me semble déjà la plus grande facilité de cette narration. Pour information, elle l’explique dans la nouvelle Pourdlard Le Guide Pas complet et Pas fiable du tout publiée cette année. Je dis « facilité » parce que du coup, au niveau de l’histoire, tout tourne autour d’éléments déjà connus qui auraient pu se dérouler différemment et les conséquences qui en découle. Cela amène pas mal de plans tirés des tomes de la saga ce qui est un peu dommage (d’où l’impression de réchauffé aussi).
L’autre choix qui m’a paru facile et très peu crédible, ne peut être dévoilé sans spoiler donc…
Voldemor aurait eu un enfant (une fille, bon pourquoi pas) et c’est cet enfant qui est à l’origine de cette tentative d’altération du passé. Encore une fois la facilité, pourquoi chercher un autre coupable quand on peut prolonger la présence de Voldemor à travers un descendant, forcément mauvais en plus. Mais là ça coince carrément sur la crédibilité pour moi. Je ne vois clairement pas le personnage de Voldemor, tel que J. K. Rowling l’a créé et nous l’a décrit, surtout lors des Reliques de la Mort, avoir eu un enfant. Ça ne colle carrément pas avec l’esprit du personnage de mon point de vue.
Voilà voilà. J’ai quand même mis 6 parce que, malgré tout, j’ai dévoré le texte et me suis laissé entrainer par l’histoire.