Un, deux, trois mots sur du papier
Un ou deux mots mis bout à bout
Modestement désordonnés

Une étincelle, une broutille, une idée étirée en déraison
Deux ou trois mots sur un papier en quête d’une bête vérité
En direction d’une amitié

Quelques louanges mais surtout beaucoup d’amour
Et de lucidité
Et l’ami qu’on n’oublie jamais (tout au fond), qu’on brime et qu’on conspue
Non sans raison, non pour le mal mais pour un bien immensément plus grand

Tire, étire, allonge, digresse, sans pitié ni répit
Cependant qu’explose le verbe magnifique de Guy Viarre, sa miraculeuse spontanéité
Sa concision fabuleuse et sa folle poésie de l’instant, saisie sur le vif, blanchie à chaud

Mort au verbiage idiot, à l’autosatisfaction consommée, au noyage de l’idée.
Place au péril absolu du cœur à nu, du cœur ouvert. Place à des mots qui ont encore, et pour longtemps, du sens.
-IgoR-
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le 16 mars 2015

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-IgoR-

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