« Cette construction à l’allure technocratique, progressant sous l’égide d’un despotisme doux et éclairé, doit se transfigurer dans un projet porteur de sens. » Jacques Delors
Par l’invocation de la reductio ad hitlerum, il est probable que l’ouvrage n’atteigne pas le grand public, pourtant ne doit-on pas se questionner sur l’absence de l’Europe Puissance ? Et donc d’évoquer ses prémices et ses Pères fondateurs pour comprendre comment est pensée la transformation démocratique d’une Europe divisée par ses mœurs, ses langues et son passé vers une communauté politique ? Est-elle démocratiquement pensée ou L’union avance-t-elle masquée vers des buts inavoués ? Qui sont vraiment les Pères Fondateurs Monnet et Schuman ? L’Europe est-elle la mère de la paix ou la fille de la guerre froide, un glacis américain ?
130 pages de notes et de photocopies d’archives !
Cette publication dérangeante à plus d’un titre est bâtie sur le travail de quatre équipes de recherche dans les archives récemment déclassifiées à Washington, Stanford, Lausanne, Berlin, sauf à Bruxelles qui les conservent cadenassées. Un aveu ?
Monnet, un Père Fondateur ou un ennemi de la France
Jean Monnet, l’agent de Roosvelt écrit à ses patrons, in Archives de la bibliothèque présidentielle de Roosevelt, 1943.
« Le discours de de Gaulle est le type parfait du discours hitlérien et l’application de ses méthodes. Ceci étant, il faut se résoudre à conclure qu’une entente est impossible avec lui :
- Qu’il est un ennemi du peuple français et de ses libertés
- Qu’il est un ennemi de la reconstruction européenne dans l’ordre et la paix
- Qu’en conséquence il doit être détruit dans l’intérêt des Français, des Alliés et de la paix. »
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