J’ai tout aimé dans ce court roman de Véronique Olmi.
L’écriture bien sûr, absolument magnifique et comme une midinette mon cœur s’est ému pour cette histoire d’amour. J’ai suivi Nelly, comédienne, dans sa vie quotidienne, celle d’une femme dont on pense qu’elle a tout pour être heureuse.
« Beaux enfants. Beau métier. Pas de cancer. Aucune tragédie. On me félicite.
Parfois le soir on m’applaudit ».
Une vie bien ordonnée en somme, jusqu’au soir ou entrant sur scène, elle aperçoit dans la salle, Paul, l’homme qu’elle a quitté six mois auparavant.
« Il me semble entrer lentement sous l’eau, dans un espace transparent et sans dimension… L’homme que j’ai quitté, rayé, enterré est là »
Si elle arrive à finir l’acte, c’est son métier qui la soutient, car la femme qu’elle est à l’impression de mourir, tuée par la passion qui revient sans prévenir.
J’ai lu ce livre en deux heures, en oubliant tout ce qui était autour de moi, bénissant le ciel de faire tomber des trombes d’eau afin de me donner une excuse pour rester sur mon canapé, seule avec Nelly et son amour.
Ce livre n’est peut-être pas le meilleur de l’auteure, si l’on ne considère que l’intrigue, mais par la simplicité du propos, par les non-dits, par l’ambiance particulière qu’il dégage, il est pour moi le plus bouleversant.
Un grand coup de cœur.

isabelleisapure
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le 15 mai 2015

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