Joseph Anton
6.9
Joseph Anton

livre de Salman Rushdie (2012)

Il est nécessaire d'avoir lu Les versets sataniques avant d'avoir lu ce livre, faute de quoi vous ne comprendrez pas toutes les allusions.
Joseph Anton est un livre autobiographique de 700 pages, paru en 2012, dans lequel Salman Rushdie revient, en parlant de lui à la troisième personne, sur ce que furent ses années de captivité. Le titre fait allusion au pseudonyme que se choisit R. lorsqu'il dut vivre sous pseudonyme et sous protection policière.


Pour rappel, on a souvent présenté R. comme "controversé", cependant son cas est un signal que nous n'avons pas vu venir. Son livre, les Versets sataniques, faisait allusion à la mémoire de versets qui furent retirés du Coran, mais ce roman complexe, composite, gargantuesque, avait pour principal thème l'acculturation d'un immigré indien arrivant en Angleterre, plutôt que de se vouloir comme une longue insulte envers la religion musulmane, que R. connaît bien. Le livre fut victime d'une fatwa de Khomeyni, qui après la stupide guerre avec l'Irak, se trouvait en difficulté politiquement et avait besoin d'un épouvantail pour éviter d'attirer sur lui les foudres de l'opinion : il utilisa le livre de R. comme paratonnerre, condamnant l'auteur à mort, avant de mourir lui-même peu après. Mais ses successeurs allèrent jusqu'à promettre une récompense pour la tête de R., et appeler tous les musulmans à désirer sa mort. A Bradford au Royaume-Uni, le livre de R. fut brûlé. Des traducteurs étrangers et un éditeur furent agressés ou tués, des librairies furent plastiquées ou menacées. L'auteur dut vivre caché, sous protection policière, jusqu'en 1998, la protection ne prenant complètement fin qu'en 2002. Surtout, cette affaire traça un trait décisif entre islam modéré et islamisme radical (courant qui prit l'ascendant), mais aussi, jusqu'au sein de la gauche, entre les partisans de R. et ceux qui estimaient qu'il l'avait un peu cherché.
Pour avoir lu régulièrement Courrier International dans les années 2000, je me souvenais de Rushdie à propos de polémiques qui me poussaient à l'imaginer un peu comme une diva sous protection judiciaire. Ce livre m'a permis de mieux saisir les enjeux.


Car R., comme on se l'imagine, a dû affronter bien des difficultés. Au début, une vie constamment dans la précarité, à devoir changer de planque au moindre doute quant à la sécurité de l'endroit. Aucune possibilité de voyage à l'étranger, aucune vie familiale normale (il voit son fils de 11 ans une fois par semaine). Une forte dépendance aux journaux et au téléphone, à une époque encore sans internet. Une amertume face à ceux qui ne se mouillent pas pour défendre quelqu'un dont la vie est en danger à cause d'illuminés obscurantistes. Des négociations constantes pour la moindre rencontre ou sortie. Un nom, Rushdie, qui devient un symbole qui dépasse l'individu qui le porte, et se retrouve traîné dans la boue des tabloïds. Mais aussi de beaux moments d'amitié, d'humour.


Je comprends mieux aujourd'hui le refus de R. de s'excuser pour l'incompréhension dont a été victime son livre dans le monde musulman, voire ailleurs. Après il est certain que le personnage n'est pas sympathique et ne cherche pas à l'être. Il ne cache pas le naufrage qu'ont été ses trois mariages successifs. Il négocie constamment avec ses équipes de sécurité pour son confort personnel.


Surtout, c'est indéniablement un auteur littéraire, avec ce que cela implique de léger nombrilisme, de vie mondaine, etc... L'auteur ne cherche pas à se mettre à son avantage ; il ne cherche pas non plus à s'excuser ou se justifier, juste à expliquer sa démarche. Surtout, on suit le quotidien d'un écrivain : ne vous attendez donc pas à de grandes scènes d'action. R. développe les conflits qu'il a pu avoir avec ses éditeurs, avec une série de noms qui s'alignent sans qu'on retienne forcément le détail. Il y a de petits règlements de compte, et on n'échappe pas, comme souvent dans les autobiographies d'auteur, à la séquence répétée genèse d'une oeuvre-promotion-lecture des réactions. Ce qui fait qu'on ne se centre pas toujours sur la réclusion. Tant mieux en un sens, surtout quand sont mentionnés des noms illustres comme Günther Grass, Gabriel Garcia Marquez, Susan Sontag, Don Delillo ou, cerise sur le gâteau, Thomas Pynchon. On croise aussi des hommes et femmes politiques des années 1990 comme Thatcher, Clinton, Bush père, Juppé, Balladur ou encore Vaclav Havel. On apprend beaucoup d'anecdotes croustillantes, R. ayant indéniablement le goût de l'anecdote, voire du ragot.


Le livre y gagne en intérêt annexe ce qu'il y perd en cohérence, d'autant qu'il ne contient pas d'index final, ce qui aurait été bienvenu.


Au fonds, le récit de la protection est assez répétitif, avec les déménagements contraints, les querelles avec la police secrète pour obtenir un peu de liberté par-ci par-là, le détail des réactions des moindres faits et gestes de R. Et puis, à mesure que la protection est moins forte et qu'on se rapproche de notre époque, l'intérêt se relâche.


Il n'en reste pas moins qu'avec ce livre, on a le récit d'un homme confronté à des forces invisibles mais menaçantes, qui la plupart du temps tient bon et se bat pour défendre son droit à être un individu menant une vie normale et sûre. Un homme qui se heurte à l'incompréhension, ou à la lâcheté d'hommes politiques soucieux de flatter leur électorat. Un homme qui, bien malgré lui, a obligé l'opinion mondiale à se diviser en deux camps, et ce faisant a mis à jour la violence de certains courants de l'islam tentés par l'intolérance et la violence. C'est un petit homme commun, un peu nouveau riche, mondain, avec ses petitesses, ses coups de sang, sa petite fierté. Mais c'est un homme qui a conscience qu'il a droit à mener une vie normale. Et à ce titre il mérite la solidarité, sans réserve.


Synopsis
Prologue - Le premier merle


L'ouvrage commence sur l'annonce de la fatwa contre les Versets sataniques par Khomeyni, le jour de la Saint-Valentin de 1989. Il assiste tout de même à une messe anniversaire en mémoire de son vieil ami Bruce Chatwin, mais comprend très vite qu'il va lui falloir vivre sous protection. Il vit dans la peur d'un meurtrier invisible. Il retrouve ses proches, qui ne comprennent pas ce qui se passe, notamment son jeune fils Zafar.


1 - Un pacte faustien à l'envers


Rushdie évoque son père Anis, musulman éclairé, sa mère Negin. Son voyage en Angleterre, son mal-être adolescent dans le système éducatif anglais (Rugby, Cambridge, King's College), son intérêt pour les origines de l'islam (il suit le séminaire d'Arthur Hibbert), les amitiés avec Martin Amis et Ian McEwan. Le premier sandwich au jambon, qui aboutit à la conclusion qu'Allah ne foudroie pas ceux qui mangent du porc. Une carrière de rédacteur publicitaire qui permet de vivre en attendant de publier. Les premiers échecs (Conversation croisée, Grimus), et le premier succès des Enfants de minuit et de La Honte. L'échec d'un premier mariage avec Clarissa, la paternité malgré tout, Il en vient à expliquer la genèse des Versets sataniques, tentative, après ses ouvrages consacrés à l'Inde et au Pakistan, de parler de la condition d'immigré indien adoptant la culture anglaise tout en abordant des questions sur l'islam. La genèse est longue, le livre imbriquant des lectures personnelles, des faits divers, des éléments autobiographiques, etc... Pendant ce temps, il enchaîne des tables rondes à New York, des voyages en Amérique latine et dans le Kerala, remet à plus tard une intervention à l'université du Caire, toutes choses qui lui seront bientôt interdites.


2 - Les manuscrits ne brûlent pas.


Le titre du chapitre précédent s'explique par une citation du Maître et Marguerite, dans laquelle le diable rend son livre à un auteur sans le brûler. R. revient sur les temps qui précédèrent la publication des Versets. Il change d'agent pour assurer le nouveau Rushdie, obtient Penguin comme éditeur. Il fait lire la première version par Mahdu Jain, une amie journaliste à India Today, mais son article annonce un ouvrage très controversé contre le fondamentalisme religieux, ce qui échauffe les esprits avant même sa publication. Le livre est interdit en Inde, puis en Afrique du Sud. Des soutiens à gauche lui font défaut (Germaine Greer, John Berger, John le Carré). Des coups de fil de menace commencent. Il y a des alertes à la bombe chez Penguin, dans des librairies. A Bradford, les chefs islamistes anglais brûlent son livre. Sa personnalité publique divise, il ressent une scission entre sa personne individuelle et son personnage médiatique. Des émeutes font des morts au Pakistan et en Inde.


3 - L'année zéro.


Un dispositif de protection est mis en place par la Special Branch, au départ créée contre l'IRA. Il se réfugie dans les Cotswolds, avec des gardes du corps/chauffeurs de Jaguar et des systèmes de sas pour ses déplacements. R. refuse de signer un texte conciliant, reconnaissant son livre comme une provocation inutile. Une avalance de réactions ont lieu, de la part d'auteurs, de responsables politiques, de célébrités. Des éditeurs étrangers se désistent. Le responsable de la SB, Greenup, lui est hostile et restreint ses déplacements. Il meurt de peur un soir lorsqu'à la suite d'un malentendu, il croit que son ex-épouse et son fils ont été enlevés chez eux. On lui demande de se choisir un pseudonyme : il choisir Joseph Anton, en hommage à Conrad et Tchékhov. Incapable de travailler, il se force à écrire un livre pour son fils, Haroun et la mer des histoires, ouvrage de fantaisie destiné aux enfants. Depuis Londres et Bradford, des chefs musulmans comme Kalim Siddiqui l'accablent, mais aussi Cat Stevens, converti et radicalisé. Il décrit des anecdotes sur ses gardes du corps, des beaux gosses qui draguent ses relations littéraires. Il change à plusieurs reprises de logement, quasiment une fois par mois. Il écrit des lettres incendiaires qu'il n'envoie pas à ceux qui ont les réactions les plus idiotes concernant sa protection. La CIA enfume Marianne en la persuadant que R. serait mieux protégé chez eux. Son ami Bill Buford se démène pour le faire éditer, et Frances D'Souza et Carmel Bedford créent, à l'intérieur de l'ONG Article 19, un comité international pour le défendre. Marianne répand des ragots sur leur mariage qui se défait dans la presse tabloïd. Des embrouilles commencent avec Peter Mayer, de Penguin, qui freine pour l'édition de poche des Versets. A la fin de 1989, internet arrive et le Mur s'effondre, signes de décloisonnement.


4 - Le piège du désir d'être aimé.


Retour sur Nalini Metha, une Indienne folle qui vient au Royaume-Uni, persuadée qu'elle va trouver R. Le 4 février 1990 paraît "De bonne foi", un essai qui explique le projet des Versets, mais ne calme rien. Les démarches de R., qui voudrait contre-attaquer face aux polémistes islamistes, sont mises sous l'éteignoir à la demande du gouvernement car à l'époque il y a une crise des otages au Liban. Le premier anniversaire de la fatwa a lieu tristement. R. découvre la NES et Mario Bros. Une rencontre avec Vaclav Havel est décommandée. Il tombe sur le journal de Marianne, ce qui le persuade que leur couple est mort. La publication d'Haroun amène une rupture avec Penguin. Un film pakistanais très mauvais, International Gorillay, fait de Rushdie un méchant qui veut corrompre le peuple : R. ne s'oppose pas à sa distribution et personne n'y prête attention. Il rencontre Elizabeth West, éditrice amie de sa femme, et ils tombent amoureux. Ils gardent le secret ; cela transpire dans la presse people, qui a cependant la pudeur de ne pas révéler son identité ou son visage. Il doit évidemment négocier le fait qu'elle puisse rester chez lui. Un imam modéré, Essawi, se propose d'organiser une rencontre entre R. et des chefs musulmans anglais. Dans un état second, il accepte. La rencontre a lieu dans le sous-sol du commissariat de Paddington Green. La mise en scène tourne au procès de R., qui cède en faisant croire qu'il est croyant. Ils amènent un document qu'ils lui proposent de signer. Il l'amende et le signe, mais n'en est pas satisfait. La démarche crée l'incompréhension dans son entourage, qu'il n'a pas prévenu au préalable. Et la colère ne se calma pas parmi les musulmans.


5 - "L'avenir n'est plus ce qu'il était".


Rushdie perd des amis, qui sont consternés. La guerre d'Irak arrive, amenant son lot de "choc des civilisation", mais R. ne cautionne pas la vision d'Huttington. L'édition de poche paraît aux Pays-Bas, Danemark, Allemagne grâce à un consortium européen. Il loue une maison sur Hampstead Lane, ce qui lui assure un début de stabilité que demande son fils. Ettore Capriolo, traducteur italien de son livre, reçoit un coup de couteau, et Hitoshi Igarashi, traducteur japonais, est retrouvé assassiné. Le terrorisme islamiste se développe dans le monde. Une nouvelle maison est achetée mais nécessite des travaux de sécurisation. R. reçoit de Writer's Guild Award et obtient à l'arraché de pouvoir aller le retirer. Il obtient d'aller à l'université de Columbia en utilisant un avion de la RAF. Son discours sur la liberté d'expression est chaleureusement accueilli. De grands écrivains participent au 3e anniversaire de la fatwa (Grass, Saïd, Mario Vargas Llosa...). Des "Lettres pour Salman Rushdie" paraissent en Allemagne, mais les éditeurs sont frileux. La nouvelle responsable de la Special Branch, Helen Hammington, lui annonce que la menace a baissé et qu'une fois qu'il aurait emménagé dans sa maison, la protection s'arrêterait, alors que des signes inquiétants persistent. Heureusement, lors d'une autre conférence aux Etats-Unis, un groupe de sénateurs l'invite au Capitole et le remédiatise et cela relance l'intérêt pour sa protection.


6 - Pourquoi il est impossible de photographier la pampa.


Après trois ans, R. commence à être usé même s'il ne s'en rend pas compte. Cela évoque une remarque de Borges sur le fait qu'il est impossible de photographier la pampa car elle est une étendue vide et monotone, comme son existence de reclus. La faute à l'évolution de l'islam, soutenu par les financements wahhabites. R. commence une tournée mondiale, en commençant par le Danemark, puis la Norvège où il rencontre le courageux éditeur William Nygaard. Le déplacement aux Etats-Unis occasionne une débauche de sécurité, ce qui vaut à R. d'être exclu de British Airways. L'extrémisme islamiste se renforce. R. rencontre Bono, puis Thomas Pynchon. Aux Etats-Unis, il recommence à avoir un semblant de vie mondaine. Il est invité au bal annuel de la Police Secrète, qui lui fait rencontrer Enoch Powell, un anti-immigration. Il y rencontre Margaret Thatcher, bizarrement très tactile. Voyage à Paris, avec un traitement ultra-sécuritaire du RAID qui traumatise R. Déception face aux atermoiements de J. Major face à l'Iran. Il reçoit le Prix Colette, ce qui crée une polémique stérile. Fait une apparition lors de la tournée de U2 Zooropa. Une polémique a lieu avec l'écrivain turc Aziz Nesin, et en Anatolie, un massacre à Sivas est qualifié d'"émeute Rushdie". Une médiation a lieu grâce à Günter Wallraff. R. rencontre enfin Vaclav Havel. Apprend la tentative d'assassinat sur W. Nygaard. Rencontre Normal Mailer, Paul Auster, Don Delillo. Clinton souhaite le rencontrer, et après bien des négociations et atermoiements, la rencontre, quoique brève, a lieu. Marquez veut écrire sur lui mais R. met le hola.


7 - Une cargaison de fumier.


R. essaie d'avoir un enfant avec Elizabeth malgré son problème de chromosome. Le Parlement des écrivains de Strasbourg l'élit président. La campagne de deux ans porte ses fruits chez les politiques. Delillo et Auster publient un Pour Rushdie. Il va recevoir un prix littéraire autrichien que le gouvernement avait passé sous silence depuis deux ans. Son fils Zafar fait des bêtises. Les restrictions de l'opération Malachite commencent à se réduire, il peut faire une escapade en Ecosse puis à New York, puis dans l'Amérique profonde. Il exulte d'être débarrassé de la sécurité. Il reprend l'écriture du Dernier soupir du Maure et publie un recueil de nouvelles. La France lance une initiative de négociations avec l'Iran. Pour le lancement du Dernier soupir..., R. se bat pour obtenir une séance de dédicace dans une librairie, et l'obtient de haute lutte. Récit d'un conflit entre deux polices au Chili. Rencontre avec Garcia Marquez au Mexique. Accident de voiture aux Etats-Unis, mort évitée par miracle face à un camion de fumier.


8 - M. Morning et M. Afternoon.


R. a une aventure avec Caroline Lang (la fille de Jack). La BBC songe à une adapation filmée des Enfants de minuit. R. y collabore, ce qui entraîne le refus de l'Inde, puis du Sri Lanka de tourner sur place (le film est finalement tourné en 2011). Zafar a un accident de voiture. Chez lui, l'arme d'un officier fait feu par accident : R. obtient qu'ils travaillent désarmés. Elizabeth est enceinte. R. lui avoue son infidélité, elle lui pardonne. Leur fils Milan naît. Regain de polémique stérile avec Le Carré. R. continue son nouveau projet, La terre sous ses pieds. Dîner avec Tony Blair, fraîchement élu, charmant mais sans consistance. Elizabeth prend ses distances après une fausse couche. L'Iran semble s'adoucir dans sa détermination à soutenir la fatwa. Le 24 septembre 1998, on le convoque au Foreign Office : Robin cook a obtenu une déclaration commune avec Kharrazi, le ministre iranien. Mais elle suscite des réactions violentes dans le monde musulman. L'Inde lève l'interdiction de territoire. Des faits divers annexes montrent que le feu couve encore, mais cela reste anecdotique. R. veut refaire sa vie à New York, mais Elizabeth a sa vie à Londres.


9 - Son illusion millénariste.


R. subit une opération pour ne plus avoir les yeux en biseau. Il veut retourner en Inde. Les protestations sont très fortes au début. R. a le fantasme de l'an 2000. Son couple avec Elizabeth se défait à cause d'une conquête, Padma Lakshmi. Sa première femme, Clarissa, a un cancer. Après La terre sous ses pieds, il écrit Furie. R. finit par revenir en Inde et tout se passe bien. Il accepte un caméo dans Le journal de Bridget Jones et Hugh Grant lui roule une pelle (comme l'avait fait une fois un Abel Ferrara bourré dans une discothèque). Il achète une nouvelle maison à son nom à Notting Hill.


10 - A l'hôtel Alcyon.


R. vit à Hollywood avec Padma, travaille en bibliothèque. Il rencontre Carrie Fisher, Meg Ryan. Il se prépare à la sortie de Furie, prévue pour le 11 septembre 2001. Le livre a des aspects prémonitoires qui font l'événement. Le 27 mars 2002, on le convoque à l'hôtel Halcyon, pour lui annoncer que toute protection cesse car la menace n'est plus d'actualité. Retour définitif à la normale.

zardoz6704
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le 25 juil. 2020

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