Voilà le dernier opus de la série consacrée au sympathique tueur à gage Keller (titres en VO : Hit Man, Hit List, Hit Parade et enfin Hit and Run).

Les trois premiers étaient des recueils de nouvelles plus ou moins longues, chacune consacrée à un contrat, mais avec "Keller en cavale" on a droit à une belle et longue histoire, dont une bonne partie se situe dans un new-orleans post Katrina.
On retrouve avec plaisir ce personnage paradoxal : vieux-jeu, appliqué, philatéliste, mais... tueur à gage, et plutôt doué.
On pourrait dire que Keller est au tueur à gage ce que l'Adamsberg de Vargas est au commissaire de police.

Ce qui est appréciable dans cette série c'est que Keller ne bénéficie pas de miracles scénaristiques. S'il doit résoudre un problème, pas de magie, pas d'hélicos, pas de combat final sur le toit de l'immeuble, non, il doit régler ça concrètement comme monsieur tout le monde...
Djobi
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs polars

Créée

le 29 oct. 2010

Critique lue 453 fois

Djobi

Écrit par

Critique lue 453 fois

D'autres avis sur Keller en cavale

Keller en cavale
Djobi
8

Critique de Keller en cavale par Djobi

Voilà le dernier opus de la série consacrée au sympathique tueur à gage Keller (titres en VO : Hit Man, Hit List, Hit Parade et enfin Hit and Run). Les trois premiers étaient des recueils de...

le 29 oct. 2010

Du même critique

Interstellar
Djobi
7

Copieux

Interstellar si situe à une place intermédiaire entre Gravity et 2001. Réalisation de haut niveau, bon casting, belles images. Au final un divertissement efficace. J’avais apprécié dans Gravity la...

le 11 nov. 2014

3 j'aime

Les Garçons et Guillaume, à table !
Djobi
5

Pénible

Malgré tout la talent de G. Gallienne et l'audace de sa démarche, j'ai trouvé ce film particulièrement pénible. Il faut quand même souligner la performance et l'originalité du projet. Mais le...

le 8 mars 2014

3 j'aime

King Suckerman
Djobi
9

Critique de King Suckerman par Djobi

Excellent roman policier américain. J'y ai retrouvé la noirceur d'Ellroy et la jubilation de Tarantino. Nous sommes à la fin des années 70 : musique disco, tenues pattes d'eph... Un jeune blanc...

le 13 oct. 2010

2 j'aime