...je me souviens avoir été bousculée par ce manifeste en Je pour un féminisme sans dogme, sans référence ni bannière, singulier, pragmatique, plein de chien, histoire de démuseler les esprits communs et leurs clichés sur autres chiennasses de garde. Pour moi, LE Féminisme n'existe pas, j'ai le mien, et il mange parfois à l'écuelle de Virginie Despentes.
"J'écris de chez les moches, pour les moches, les vieilles, les camionneuses, les mal baisées, les imbaisables, les hystériques, les tarées, toutes les exclues du grand marché de la bonne meuf. Et je commence par là pour que les choses soient claires: je ne m'excuse de rien, je ne viens pas me plaindre. Je n'échangerais ma place contre aucune autre, parce qu'être Virginie Despentes me semble être une affaire plus intéressante à mener que n'importe quelle autre affaire.
Je trouve ça formidable qu'il y ait des femmes qui aiment séduire, qui sachent séduire, d'autres se faire épouser, des qui sentent le sexe et d'autres le gâteau du goûter des enfants qui sortent de l'école. Formidable qu'il y en ait de très douces, d'autres épanouies dans leur féminité, qu'il y en ait de jeunes, très belles, d'autres coquettes et rayonnantes. Franchement, je suis bien contente pour celles à qui les choses telles qu'elles sont conviennent. Ceci dit sans la moindre ironie. Il se trouve simplement que je ne suis pas de celles-là. Bien sûr, je n'écrirais pas ce que j'écris si j'étais belle, belle à changer l'attitude de tous les hommes que je croise. C'est en tant que prolotte de la féminité que je parle, que j'ai parlé hier et que je recommence aujourd'hui" ...ça commencefort.. *
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