Jack London nous permet de prendre une grande bouffée d'oxygène givrée.
Nous suivons l'évolution d'un chien : Buck, énorme terre-neuve que Jack London humanise à travers son écriture.
Ce compagnon à quatre pattes devient un héro sous la plume de l'auteur qui travaille en profondeur sur les émotions, les sentiments, les attentes de ce chien qui le fait devenir un personnage à part entière.
L'évolution de l'Homme a toujours été depuis sa création, le développement personnel, le développement social, sa place dans une société en perpétuel mouvement. Ici Jack London nous décrit les motivations d'un retour aux sources, à la vie sauvage, à cette force qui attire inévitablement Buck vers ses origines ancestrales, vers "L'appel de la forêt". J'ai été un petit peu déçue par cet appel qui n'est au final que le hurlement d'un loup dans une forêt sauvage qui appelle Buck à venir le rejoindre.
Ce livre nous fait voyager à travers une époque (la ruée vers l'or) et un paysage (le grand Nord et plus particulièrement l'Alaska).
Je passerai sur la maltraitance des animaux, sur la bêtise et la cruauté humaine, sur l'amitié homme-chien qui permettent bien évidemment de rendre ce livre vivant et rapide à lire. Je préfère retenir le parcours de ce "bon" chien intégré dans une famille aimante qui va devenir une légende vivante pour les hommes qui l'auront connu de part sa force, sa capacité d'apprentissage et d'adaptation au sein de la horde et de son courage incommensurable, et pour les Indiens Yeehats de part sa férocité, sa non-peur de l'Homme et de son adaptation à un milieu hostile.
Pour lire ma chronique en entier