Folâtre et réjouissant !
Je suis fan de Pierre Pevel depuis "les lames du Cardinal", et j'assume ! Ici on retrouve Griffont, Isabel et tous les personnages si attachants du premier tome. Il y en a même un, et pas des...
le 7 oct. 2015
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Quand un homme est retrouvé mort et une jeune fille empoisonnée par une décoction quasiment disparue, Griffont célèbre mage du clan Cyan reprend du service. Ajoutez à cela une mission confiée à Isabelle de Saint-Gil par la reine d’Ambremer (la citée des fées), et l’aventure reprend sur les chapeaux de roue.
Pas de temps mort dans ce roman, on dévore les pages avec entrain grâce aux personnages toujours aussi sympathiques et grâce aux répliques cinglantes qui fusent entre eux. Du suspens en pagaille, des tribulations qui s’enchainent pour notre plus grand plaisir. De l’imaginaire dans toute sa splendeur avec des mini-mondes, des dragons, des ogres, … Bref, tout ce qu’il faut pour satisfaire un esprit aventureux. On rencontre bon nombre de personnages historiques qu’il est agréable de voir ici sous un autre jour, une autre casquette. Ça fonctionne très bien et le steampunk est ainsi bien mis en valeur.
Le fond de l’affaire, un complot entre des peuples ennemis qu’une guerre divise depuis des siècles. Rondement menée, la résolution en un tour de main est très désopilante. Peut-être un peu trop rapide cette conclusion ?
Petit bémol, le va-et-vient dans le temps. Je m’explique : l’auteur joue avec son lecteur en lui annonçant une épopée à venir, ou en coupant pour expliquer qu’il est temps de mettre en pause pour aller ailleurs. C’est très bien, peu commun, j’apprécie énormément. Mais pas quand il y a surenchère ! Nous avons ainsi 5 coupures dans le texte, passant de 1900 à 1720 en saute mouton. Les trois premières sont tranquille, on suit l’histoire sans soucis. En revanche à la quatrième, je me suis perdue dans les complots quand à savoir qui faisait quoi à quelle époque et avec qui. En revenant dans le temps actuel du récit (soit la cinquième coupure) je me suis énervée à devoir remettre chaque personnage à « sa place » en fonction du temps. Je pense que mettre toute l’époque antérieure au début du récit n’aurait rien enlevé au texte en terme de révélations, et aurait été bien plus fluide pour moi …
https://cenquellesalle.wordpress.com/2019/06/18/le-paris-des-merveilles-t-02-lelixir-doubli/
Créée
le 10 avr. 2021
Critique lue 35 fois
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