« C’était du maman tout craché. Elle m’apprenait à avancer, mais jamais à m’arrêter. »

Premier roman très poétique, l’auteur utilise la voix de Théo, 10 ans, pour raconter la bipolarité de sa mère.


Lecture douce et sensible, drôle parfois car les enfants voient le monde différemment. La justesse de cette vision d’enfant crée un roman touchant tant par sa forme que par son fond. L’auteur joue avec les expressions françaises comme un enfant pourrait le faire sans en avoir l’intention. On en apprend quelques-unes, on sourit devant d’autres, comprises au premier degré par Théo.


Ce regard nous montre également l’absurdité de notre monde, illustré selon moi par cette phrase : « Du coup avec eux [les médecins], un trouble aigu peut être plus grave qu’un trouble grave, et c’est parfois positif d’être diagnostiqué négatif. Allez comprendre. »


Les émotions sont mises à nu et on reste sans voix devant tant de grâce, d’amour et de délicatesse.


On sent que l’inspiration de l’auteur vient de « En attendant Bojangles » de Olivier Bourdeault, sans pourtant en faire une réécriture. « L’envol du flamant rose » a son identité propre qui laisse deviner un auteur prometteur.


Je le conseille vivement !

Eliénaf
9
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Lectures à 27 ans (2021)

Créée

le 10 mars 2021

Critique lue 74 fois

Eliénaf

Écrit par

Critique lue 74 fois

D'autres avis sur L'Envol du flamant rose

L'Envol du flamant rose
GabrielKevlec
10

Et vole, vole, les mots comme des plumes

Il s'appelle Théo. Il n'a que 10 ans. Dix petites années ballotées dans un grand bateau de papier voguant sur un océan de folie douce, sur le chagrin de sa mère. le chagrin de maman. Si j'écris...

le 29 janv. 2021