Je ne l'ai pas fini. Je me suis arrêté pendant la troisième partie. Pourquoi ? Parce que je ne savais pas sur quel pied danser.
L'intro sur l'éternel retour est super intéressante, et tout au long du roman il y a quelques réflexions sur lesquelles je me suis arrêté parce qu'elles m'ont interpellé et fait réfléchir. Le problème, c'est que je lis un roman, pas un traité de philosophie. Soit on me file des concepts qu'on développe, soit on me prend avec un style et des personnages qu'on développe pour au final me faire ressentir ou comprendre quelque chose. Là, il fait un peu des deux. Il te parle d'un concept, il l'explicite pendant deux lignes et après il parle de son personnage, et il continue, comme ça, tantôt philosophe tantôt romancier. Mais merde moi ça me perturbe trop pour que je continue à lire ! En plus de ça la trame et le style ne sont pas du tout assez prenants pour que j'essaye de m'accrocher. Je dois être con mais j'aime être happé par la littérature, j'aime qu'on m'amène doucement là où on veut m'emmener, pas qu'on me le balance en une phrase et qu'on me donne un exemple scénarisé juste après. Pour moi c'est une dissert' ça, et je les écris les dissert, je les lis pas.

En plus on sent qu'il se regarde écrire le Milan, et qu'il aime ça. La méta-textualité ça doit grave l'exciter. C'est de la littérature dans le mauvais sens du terme, c'est à dire de l'écriture consciente d'elle-même. Trop consciente d'elle-même en l'occurrence.

Stavroguiness
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le 9 juil. 2011

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Stavroguiness

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