Quelle indignité !
Pas une seule critique en 8 ans sur le sauveur des peuples européens !Jamais invité sur les médias ! Le seul qui parle des vrais sujets ! L'union européenne ! Elle nous essore, nous prive de nos...
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le 24 déc. 2023
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Elle ne sera jamais un acquis tant que les humains existeront.
Tant que des gens essayeront d'avoir du pouvoir sur la moindre chose sans que des soient là pour contrebalancer et relancer constamment les dés de la réalité pour que chacun puisse avoir le maximum de chose.
Bon cette introduction flanesque est déjà assez peu fournie pour que je puisse dire que je vais juste poster ici mon travail que j'ai fait quand j'avais 18 ans et qui se basait sur ce livre ainsi que sur celui-là qui ne m'aura été d'aucune perspicacité sur le sujet :
"Les causes de l'essor remarquable économique de la Chine après la guerre sino-japonaise (1949) intérieure à la seconde guerre mondiale qui marqua son abime le plus profond en terme de misère à tous les niveaux"
Jusqu'à la date de remise du travail donc 2018.
En Belgique, à la fin de l'école nationale publique, il fallait faire un travail de 15 pages minimum sur n'importe quel sujet même si ca n'avait rien avoir avec aucun cours qu'on avait eu dans notre vie.
J'ai été la dernière année à le faire, après ils ont remplacé par des stages ou les jeunes pigeons travaillaient gratuitement pour des multinationales.
Des espèces d'expériences sociales pour essayer le rsa méritant en France.
Au final mon travail est bien mieux que ces deux livres réunis, l'un ne parlant de rien, et au final, même si j'ai aimé celui-ci c'est simplement parce que nos esprit se rencontraient mais par humilité de non production d'ouvrages je n'avais pas remarqué à l'époque que j'avais été beaucoup plus loin que celui-ci.
En effet celui-ci ne sert qu'à préciser quelques faits récents avec chiffres à l'appui.
Pas de conclusion de quoi que ce soit ou de mise en forme, de détails d'organisations communistes ou capitalistes d'aucune sorte.
Le travail de 2018 :
(juste le chapitre 1 et 2 et la table des matières parce que c'est la première fois que j'atteint la limite de Senscritique)
Table des matières :
Introduction……………………………………………………………………………………………………………………………….page 2
Chapitre 1 : le cadre de l’évolution économique chinoise depuis ses débuts jusqu’à notre ère....page 3
1.1) Historique des causes de l’état de pauvreté économique de la Chine en 1949……….page 4
1.1.1) Economie de la Chine avant la dynastie Qing (1644-1912) …………………..…page 4
1.1.2) Historique des causes de l’état de déclin économique de la Chine durant la dynastie Qing (1644-1912) ……………………………………………………………………………….page 6
1.1.3) Historique des causes de l’état de déclin économique de la Chine après la dynastie Qing…………………………………………………………………………………………………………………page 6
1.1.4) Conclusion de la situation catastrophique de la Chine lors de la montée au pouvoir du parti communiste chinois de Mao Zedong en 1949………………………….………….page 6
Chapitre 2 : Les réformes économiques communistes de Mao Zedong (1949-1976) (première hypothèse)………………………………………………………………………………………………………………..page 7
2.1) Les réformes agraires (1950-1957)………………………………………………………………………….page 7
2.1.1) Les 3 campagnes de terreurs (1950-1952)……………………………………………….page 7
2.1.2) La première réforme agraire (1950-1952)……………………………………………….page 8
2.1.3) La réforme agraire (premier bond en avant) et le plan quinquennal (1953-1957)………………………………………………………………………………………………………………………….….page 8
2.1.4) Conclusion de ces réformes agraires……………………………………………………..page 9
2.2) L’échec des nouvelles réformes économiques (1958-1976)…………………………………page 10
2.3) Conclusion des réformes économiques communistes de 1949-1976…………………….page 11
Chapitre 3 : les réformes économiques socialistes libérales de Deng Xiaoping (1976-1992) (2ème hypothèse)……………………………………………………………………………………………………………………page 12
3.1) L’arrivée de Deng Xiaoping au pouvoir (1976-1978)……………………………………………..page 12
3.2) Les réformes économiques de Deng Xiaoping (1979-1992)…………………….…………….page 13
3.2.1) Début des réformes économiques…………………………………………………………page 13
3.2.2) Zones économiques spéciales…………………………………………….…………………page 13
3.2.3) Les réformes du secteur industriel…………………………………………..……………page 14
3.2.4) Les réformes agricoles……………………………………………………………………..……page 14
3.2.5) Finalités de la politique de Deng Xiaoping……………………………………..………page 15
3.2.6) Critique des nouvelles politiques sociales libérales chinoises………………..page 16
3.3) Conclusion de la politique de Deng Xiaoping…………………………………………………………page 16
Chapitre 4 : Réformes économiques moderne (1993-2018)……………………………………………………..page 17
4.1) Changements économique de la fin du 20ème siècle (1993-2000)……………………….page 17
4.2) Changements du 21ème siècle……………………………………………………………………………..page 18
4.2.1) Adhésion à l'Organisation mondiale du commerce (2001)…………………….page 18
4.2.2) L’économie chinoise face à la crise de 2008………………………………………….page 19
4.2.3) Les réformes économiques chinoises récentes (2013-2014)………………….page 20
4.3) Conclusion des réformes économiques de 1993 à 2018……………………………………….page 20
Conclusion……………………………………………………………………………………………………………………………….page 21
Bibliographie…………………………………………………………………………………………………………………………...page 22
Introduction :
Depuis quelques années, l’économie chinoise fait parler d’elle dans les journaux : croissance incroyable, nouvelle puissance mondiale, pays très engagé politiquement, mais comment cela se fait-il que nous ne parlions pas de ce pays de cette façon bien avant ? Ses frontières se sont définies il y a pourtant bien longtemps. Je vais vous l’expliquer dans ce travail de fin d’études qui me motive par le coté économique et le coté exotique de ce pays qui m’intéresse.
Dans ce travail de de fin d’études je vais vous expliquer le développement de l’économie chinoise à travers les âges. Ce dossier se penchera sur la problématique du passage de la Chine d’un pays ruiné économiquement à la fin de la 2ème guerre mondiale vers un pays qui est devenu la 2e puissance mondiale économique derrière les Etats-Unis. Pour expliquer cela, j’ai formulé 3 hypothèses qui concernent les réformes économiques de Mao Zedong (1949-1976) ; ensuite, les réformes économiques de Deng Xiaoping (1977-1992) et, enfin, celles proches de notre époque (1993-2018).
Ce travail sera séquencé en 4 chapitres. Le premier chapitre servira à poser le cadre politico-économique de la Chine en 1949, les autres chapitres reprendront chacun une hypothèse dans l’ordre chronologique. Ces chapitres serviront à connaitre l’utilité de chaque phase de réformes économiques et ainsi de connaitre la véracité de chaque hypothèse. La première hypothèse abordera, dans l’ordre chronologique, chaque réforme communiste, la deuxième parlera des différents secteurs qui ont été touchés par les réformes sociales libérales et la dernière abordera la finalité et le maintien des réformes économiques sociales libérales malgré les différents présidents qui se sont succédé depuis. La conclusion terminera ce travail de fin d’études en démontrant la prise de position sur chaque hypothèse au niveau de leur fondement sur l’avancée économique de la Chine.
Chapitre 1 : Le cadre de l’évolution économique chinoise depuis ses début jusqu’à notre ère
L’évolution économique de la Chine est qualifiée d’incroyable par certains économistes, car celle-ci a réussi à se placer comme première puissance économique en seulement 70 ans si l’on utilise pour cela le calcul du produit intérieur brut en parité du pouvoir d’achat . Cette mesure est utilisée en évaluant un panier de biens et services produits par un pays en dollar américain.
Le PIB est calculé en accumulant tous les biens et services produits par un pays dans sa monnaie et en le convertissant ensuite en dollars américains alors que le PIB en PPA évalue directement cette accumulation en dollars américains sans passer par la monnaie nationale.
Ce système permet d’éviter une sous-évaluation du PIB à cause de la faible monnaie de certains pays, notamment la Chine et les pays d’Afrique et d’Asie.
En comparaison on peut utiliser les Etats-Unis, ancienne première puissance économique mondiale, PIB en PPA chinois de 20 778 milliards de $ (2016) contre 18 400 milliards de $ (2016) pour le PIB en PPA américain et en PIB ‘’ normal ‘’ celui-ci est de 19 377 milliards de dollars pour les Etats-Unis en 2017 et 12 362 de dollars pour la Chine en 2017
Dans l’avenir la Chine devrait prendre de plus en plus d’avance sur les Etats-Unis en termes de PIB en PPA (23000 milliards de dollars pour la Chine et 21000 milliards de dollars pour les Etats-Unis en 2019 selon le FMI) même si sa croissance a baissé en dessous de 7% ces dernières années.
1.1) Historique des causes de l’état de pauvreté économique de la Chine en 1949
Comment expliquer une telle évolution économique alors que la Chine au sortir de la seconde guerre mondiale, était un pays extrêmement pauvre et détruit par sa confrontation avec le Japon (guerre sino-japonaise de 1937 à 1945) ? Cette guerre causa plus ou moins 13 millions de morts (3 229 000 soldats et au moins 9 000 000 de civils) et près de 100 millions de réfugiés ainsi que des destructions à travers tout le pays.
La Chine n’est pas arrivée à ce stade de faiblesse économique qu’à cause de cette guerre, d’autres facteurs sont venus faire passer la Chine de première puissance économique depuis le début de la civilisation humaine jusqu’au 18e siècle à un pays dépérissant économiquement du 18e siècle à la seconde guerre mondiale.
Ce récapitulatif se divisera en 3 parties autour de la dynastie Qing (1644-1912), une partie se déroulant avant son apparition, une autre pendant son règne sur la Chine et une dernière se situant après sa disparition jusqu’en 1949.
1.1.1) Economie de la Chine avant la dynastie Qing (1644-1912)
Avant toute chose, il faut savoir que la Chine fut une grande puissance économique.
En effet, celle-ci, grâce à sa population extrêmement importante, surtout à partir de la dynastie Song vers l’an 1000, a pu se développer rapidement dans la recherche des meilleurs rendements agraires notamment en matière d’irrigation, la production du blé et du riz étant privilégiée à celle du bétail.
La Chine était un pays très développé se dotant ainsi du papier monnaie, un système de routes et de postes efficace lors du règne de la dynastie des Yuan (1279-1368) et de la route de la soie, donc d’une ouverture économique et commerciale avec les différents pays du monde, celle-ci étant renforcée par la flotte de l’amiral Zheng He au début de l’ère Ming (1368-1644).
1.1.2) Historique des causes de l’état de déclin économique de la Chine durant la dynastie Qing (1644-1912)
Durant la dynastie Qing, plus particulièrement à partir du règne de Shunzi, la Chine va progressivement se couper du reste du monde (1643-1661), les navires étrangers ne pouvant pratiquer le commerce avec la Chine que depuis le comptoir de Macao.
Mais ceci changea en 1685 lorsque Kangxi ouvrit tous les ports du pays au commerce international à condition que les commerçants étrangers se soumettent à des taxes et qu’ils passent tous exclusivement par le marchand de l’Empereur comme intermédiaire. Celui-ci fut remplacé en 1720 par une guilde de marchands appelée Co-Hong.
En 1757, l’empereur Qianlong annoncea que le Co-Hong fixera maintenant le prix et les quantités des marchandises échangées, que les frontières maritimes vont être fermées sauf pour le Canton (ville du sud de la Chine) et que les marchands étrangers ne pourront pas s’installer à l’endroit qu’ils veulent dans celui-ci et n’auront pas le droit d’apprendre le chinois. Les négociants vont donc demander de l’aide au gouvernement britannique qui enverra 3 missions diplomatiques : une en 1793, une autre en 1798 et une dernière en 1816 qui se solderont toutes par un échec.
En 1793, la mission diplomatique de George Macartney envoyé par George III comme ambassadeur extraordinaire dans le but d’établir un contact avec la dynastie des Qing, d’ouvrir des ports et d’observer les mœurs et le commerce de celle-ci se heurte à l’indifférence du gouvernement Qing envers une quelconque volonté d’établir des liens avec le Royaume-Uni.
Cette fermeture au monde provoqua une stagnation économique qui, couplée à une augmentation croissante de la population, produisit des disettes et des troubles sociaux à travers tout le pays pendant que le gouvernement impérial était incapable de régler ces problèmes à cause de sa rigidité.
Durant cette période commerciale, la Chine va demander d’être payée en argent provoquant une perte monumentale de ce métal précieux dans le commerce du thé envers les Britanniques qui répondront par une exigence d’être payés en lingots d’argent dans le commerce d’opium.
Cette exigence aura comme conséquence d’inverser la balance commerciale au sujet de ce métal et de provoquer l’envoi d’une mission diplomatique en 1798 afin de régler les échanges commerciaux entre les 2 pays.
Cette mission fut inutile à cause de la volonté de l’Empereur Qianlong de ne pas se soumettre aux Britanniques.
La Chine va chercher, suite aux missions diplomatiques et de la corruption des fonctionnaires se chargeant du trafic de drogue et du désordre causé par l’opium dans la population, d’interdire l’opium dans son pays via divers décrets qui ne seront pas d’une grande utilité.
Ceux-ci seront suivis, en 1839, par la destruction de tout l’opium du pays et de la fouille des navires marchands qui provoquera ainsi la première guerre de l’opium provenant de l’énervement des commerçants britanniques qui provoqueront une émeute le 7 juillet 1839 et feront donc intervenir le gouvernement britannique dans le conflit.
La guerre dure d’avril 1840 au 27 mai 1841 se soldera par une victoire britannique qui revendiquera des frais de douanes devant être décidés par les Chinois et les Britanniques ainsi que l’ouverture de 5 nouveaux ports commerciaux, le remboursement des stocks d’opium détruits et la cession de Hong Kong qui devient alors une place économique et militaire.
La monnaie subira également une inflation et les artisans et paysans s’endetteront, deviendront de plus en plus pauvres, bandits ou membres de sectes ce qui, couplé aux nombreuses catastrophes naturelles, provoquera par la suite de nombreuses révoltes populaires.
En 1872, une tentative de modernisation appelée ‘’ Auto-renforcement ‘’ est lancée par de hauts fonctionnaires impériaux, comme Zhang Zhidong ou Li Hong Zhang.
Celle-ci voulant intégrer les technologies et les leçons occidentales par l’acquisition d’armes et machines occidentales, la construction d’usines selon ce modèle, l’entrainement de l’armée chinoise par des étrangers, l’envoi d’élèves à l’étranger pour étudier, la mise sur pied de forces terrestres et navales modernes, d’écoles techniques et la création de bureaux de traduction afin de traduire des ouvrages occidentaux scientifiques.
Malheureusement, cette modernisation n’eut que peu d’effets à cause de la concurrence inégale effectuée par les pays occidentaux et les traités signés précédemment.
1.1.3) Historique des causes de l’état de déclin économique de la Chine après la dynastie Qing
Après la chute de la dynastie Qing causée par de nombreuses révolutions provenant de l’absence d’intervention dans le domaine de la construction de chemin de fer (ce qui mécontenta le milieu des affaires et le retard dans l’aide à la population touchée par la crue du Yangsté en 1911 (100 000 morts)), un chaos politique et économique s’installa en Chine à partir de 1912 à cause de l’absence d’un gouvernement central fort et des conflits internes provoqués par les Seigneurs de guerre.
Ces conflits prendront fin en 1927 lorsque Tchang Kai-Chek (commandant de l’armée révolutionnaire) va progressivement soumettre les différentes régions de la Chine sous le joug des Seigneurs de guerre. Malheureusement, pendant cette guerre, le parti politique de Tchang Kai-Chek (Guomindang, créé en 1912) a rompu ses liens avec le parti communiste chinois (créé le 1er juillet 1921) ce qui provoquera une guerre civile entre communistes et nationalistes qui se stoppera lors de la guerre sino-japonaise par une alliance afin d’arrêter cet ennemi commun.
Cette guerre reprendra quelques jours après ce conflit et se soldera par une victoire du parti politique communiste chinois. Mao Zedong proclame donc la République populaire de Chine le 1er octobre 1949 et le reste du parti politique Guomindang et son armée du s’exile sur l’ile de Taiwan.
1.1.4) Conclusion de la situation catastrophique de la Chine lors de la montée au pouvoir du parti communiste chinois de Mao Zedong en 1949
Lors de la dynastie Qing, la Chine s’est petit à petit fermée économiquement, celle-ci ne voyant pas le besoin de s’ouvrir au monde extérieur. Pourtant, des années après, le pays autorisa un commerce maritime contrôlé qu’elle ne put gérer très longtemps à cause des revendications britanniques ce qui conduisit à guerres et revendications qui, par la suite, plongeront la Chine dans un état de domination économique européenne via divers traités et qui bloqueront l’industrialisation de la Chine.
Après la chute de la dynastie Qing, la Chine a dû faire face à de nombreux conflits internes et catastrophes naturelles qui décimèrent sa population et qui bloquèrent le pays à de quelconques avancées technologiques.
Comment expliquer le fait que la Chine soit passée d’un pays économiquement détruit et sous le joug des puissances étrangères à la première puissance économique mondiale ? C’est ce que nous allons voir dans la suite de ce travail de fin d’études via diverses hypothèses.
Les hypothèses sont :
- les réformes économiques de Mao Zedong (communistes) qui auraient pu permettre un soulèvement économique et social de la Chine par ses moyens de collectivisation et de production.
- les réformes économiques de Deng Xiaoping (social-libéral) qui ont permis à la Chine de s’imposer sur le plan mondial par une ouverture sur le monde. Cela aurait eu comme conséquence une augmentation de la production par des nouvelles technologies et des demandes provenant de pays étrangers.
- les réformes économiques proches des différents présidents depuis 1993 jusqu’à nos jours, celles-ci ont probablement continué dans le sens des réformes de Deng Xiaoping avec toujours plus de démocratie et de libéralisme ce qui aurait poussé la croissance du pays encore plus loin et vite.
Chapitre 2 : Les réformes économiques de Mao Zedong (1949-1976) (première hypothèse)
Après la seconde guerre mondiale et la prise de pouvoir de Mao Zedong et du parti communiste chinois, la situation devait impérativement s’améliorer sous peine de subir la colère de la population ou de perdre la prochaine guerre face au Japon ou quelconque ennemi.
Les différentes réformes économiques ont-elles été responsables d’une montée si fulgurante de la Chine au niveau économique ? Nous allons voir cela par l’étude des différentes réformes au fil des âges.
En 1950, la Chine est une économie quasiment uniquement agricole et très pauvre ce qui se marque par 89.4% de la population vivant dans les campagnes. Mao Zedong va donc instaurer une économie planifiée
Autrement dit, elle désigne un mode d'organisation fondé sur la propriété collective ou étatique des entreprises qui se voient imposer des objectifs de production par un plan centralisé. Elle peut être démocratique ou non, selon les différents pays qui l'ont appliquée. Sa version bureaucratique et étatique caractérise les régimes communistes — dits du « socialisme réel » — jusqu'au début des années 1990 afin de réduire la pauvreté en entreprenant des travaux d’infrastructure et augmenter la production par l’augmentation de la quantité de terres cultivables.
2.1) Les réformes agraires (1950-1957)
2.1.1) Les 3 campagnes de terreur (1950-1952)
Trois campagnes sont lancées de 1950 à 1952 dont les buts sont clairement explicités dans leur nom, mais dont le réel but est d’instaurer la peur dans la population afin de la contrôler.
- la campagne d’élimination des contre-révolutionnaires débute en octobre 1950 et se déroule pendant 1 an afin de faire disparaitre les poches de résistance de la population étant contre le régime de Mao Zedong.
- la campagne des trois ‘’antis’’ qui débute en décembre 1951 dont les cibles étaient le gaspillage, les détournements de fonds et le bureaucratisme (selon Mao Zedong, le bureaucratisme mène à la révolution et la création d’idées anti-communiste).
- la campagne des ‘’cinq antis’’ qui débute en janvier 1952 et se déroule en même temps que la précédente. Ses cibles sont la corruption, l'évasion fiscale, le détournement des biens de l'État, la fraude et le vol d'informations économiques.
Ce régime de terreur a permis d’unifier le pays sous un même joug communiste et de faire disparaitre les opposants au parti communiste chinois dans des camps de redressement (laogai). C’est comme cela que commencèrent les différents changements administratifs, économiques et agraires de la première réforme.
2.1.2) La première réforme agraire (1950-1952)
Le parti communiste chinois commença en juin 1950 par remplacer le système féodal dans les campagnes par une confiscation sur l’ensemble du pays qui se déroula sur 2 ans de la moitié de l’espace cultivé des propriétaires de grands domaines pour en faire donation aux petits et moyens paysans (300 millions).
Malheureusement, ne prenant compte des problèmes que pouvaient occasionner ces changements aux propriétaires de terres et aux paysans à cause du système trop bureaucratique, cette réforme entraina 10 millions de victimes, mais contribua à l’amélioration des conditions de vie des paysans pauvres malgré leurs terrains de moins d’un hectare généralement et les profondes inégalités présentes aux niveaux des différents paysans, celles-ci se marquant par la présence de paysans assez riches comme les cadres du parti politique qui voient leur terrain s’agrandir.
2.1.3) La réforme agraire (premier bond en avant) et le plan quinquennal (1953-1957)
En 1953, le 16 décembre, est lancé un vaste mouvement de collectivisation des terres par lequel les paysans sont toujours propriétaires de leur terrain, mais sont par groupe de 10 à 15 foyers responsables de produire une certaine quantité sur le total de leurs terres afin de maximiser les rendements même si certaines collectivisations n’avaient pas une base assez fertile afin d’accroitre leur rendement par la mécanisation.
Ces groupes appelés « collectivités agricoles de type inférieur » seront du nombre de 650 000 à la fin des années 50 et correspondront en fait aux anciens villages. Les paysans reçoivent par le gouvernement des points de travail en fonction du travail fourni pour les échanger contre des denrées. Le surplus produit pourra être utilisé par le propriétaire du terrain (en fonction de l’endroit de provenance de ce surplus) pour le revendre sur le marché du village.
En 1954, le premier plan quinquennal est réellement lancé et se base sur le modèle de l’industrie lourde de l’Union soviétique qui fournira des capitaux à la Chine pour l’aider dans son avancée économique et celle-ci fournira des milliers de scientifiques, ingénieurs et étudiants dans les universités et écoles en URSS pour améliorer les connaissances de la Chine en matière d’industrialisation. 10 800 Soviétiques et 1500 Européens de l’Est seront également employés en Chine afin d’effectuer des projets liés aux transports, communications, éducation et santé.
La Chine adoptera une constitution pareille à l’Union soviétique en septembre 1954 et ces réformes liées à la construction feront reculer l’analphabétisme. Malheureusement, les paysans ne bénéficieront pas de toutes ces nouvelles infrastructures et qui seront surtout réservées aux cadres et ouvriers vivant dans les villes. Cette partie de la population sera perçue comme privilégiée.
De 1953 à 1955, la bourgeoisie est encouragée financièrement par le Guomindang (parti nationaliste chinois) à la réaction contre ces réformes. Face à cela, le parti communiste chinois devant se maintenir au pouvoir prit la décision de prendre des participations de 50% dans les entreprises privées afin de contrôler leurs actions. Désormais, un directeur nommé par le parti sera aux côtés du gérant de l’entreprise.
Lors de l’hiver 1955, le reste de ces entreprises libres du pouvoir de l’Etat est exproprié, mais, souvent, leurs propriétaires ont reçu une compensation d’indemnités et ils sont souvent restés employés par l’Etat à cause de leurs capacités d’entrepreneur qui leur permettaient d’effectuer des postes à hautes responsabilités, cette décision permit à l’Etat d’assurer leur collaboration avec cette part de la population. Cette réforme assura une continuité avec l’économie libre de marché par l’imbrication de la bourgeoisie dans la bureaucratie de l’Etat.
En 1955, les premières « coopératives de type supérieur apparaissent, celles-ci consistant dans le fait qu’il n’y a plus que la maison et le jardin qui appartiennent aux paysans et cette même année est apparu un accroissement supérieur de la production agricole à celle de la population. Grâce aux fermes collectives, différents nouveaux bâtiments apparaissent un peu partout dans le pays (ateliers de réparations, garages de machines agricoles, cantines, silos, stations de pompage…), mais d’autres disparaissent (petites boutiques.)
A la fin du quinquennat, la Chine produit 190 millions de tonnes de céréales dont 50 millions sont prélevés par l’Etat pour nourrir les villes, mais, par rapport à l’ensemble du territoire cultivé, ces rendements restent faibles : moins de 1 tonne de blé par hectare (la moyenne mondiale à cette époque étant un peu plus d’une tonne par hectare) et 25 à 30 kilogrammes de riz paddy par hectare (la moyenne mondiale à cette époque étant de 1.5 tonne par hectare).
Ces collectivisations provoqueront des famines répétitives et des centaines de milliers de morts. Le remembrement de la société rurale s’accompagne de la disparition des haies, de l’aménagement des chemins ruraux et les parcelles sont enfin spécialisées en fonction du type de leur sol et leur capacité à supporter de l’engrais. L’aspect le plus visible reste la redistribution des maisons des villages en fonction des besoins des familles et de leur taille et souvent la transformation de la maison du plus grand propriétaire local en lieu administratif (lieu de réunion, dispensaire ou bureau de comptage des points de travail).
Au niveau de l’entreprise, celle-ci prend en charge tous les besoins de l’employé (tickets de rationnements, salaires, logements, retraites, assurances maladies, congés) et peut aussi construire divers bâtiments en fonction des besoins de ses employés (crèches, écoles, magasins,...).
2.1.4) Conclusion de ces réformes agraires
En conclusion, les 8 premières années de Mao Zedong au pouvoir ont permis la construction d’infrastructures diverses et variées inexistantes jusqu’alors et un début d’industrialisation sur le modèle russe, le recul de l’illettrisme, la possession de toutes les entreprises du pays par l’Etat ainsi qu’une organisation de celle-ci, mais un point négatif, les conditions de vie des paysans n’ont pas vraiment augmenté comparé à celui des habitants des villes et ceux-là ont souffert de famines qui proviennent du modèle de collectivisation qui ne règle pas leurs problèmes de condition de vie et qui, en plus, ne permet pas vraiment une maximisation de la production agricole à cause du retard de mécanisation.
Le pays est donc bien dirigé sous un même modèle, mais celui-ci n’est pas complétement performant et reste en plus à la traine par rapport aux autres pays du globe au niveau économique.
2.2) L’échec des nouvelles réformes économiques (1958-1976)
En 1957, la campagne des Cent fleurs est lancée pour connaitre les avis critiques du peuple sur le premier bond en avant. Après un premier regard sur les avis du peuple, ceux-ci étant négatifs, le parti va lancer une campagne anti-droite en 1958 en lançant le Grand bond en avant. Celui-ci consiste en une intensification du premier sur un plus long terme pour la modernisation économique du pays en lançant un grand programme de collectivisation et de travaux publics comme son prédécesseur.
Mao Zedong va vouloir lancer un mouvement de réformes industrielles pour rattraper la production d’acier de l’Angleterre en 15 ans. Pour cela, il organisera au niveau local des communes de production dont les premiers sollicités sont les paysans qui seront exploités du fait qu’ils devront assurer les récoles et la production sidérurgique en même temps (d’autres devront s’occuper de la construction de bâtiments publics). Le parti va donc espérer de meilleurs rendements de cette méthode pour effectuer des travaux publics de grande envergure.
Les communes de production lancées en 1958 sont le regroupement de 750 000 coopératives agricoles en 235 000 communes (1 commune est égale à 5000 familles ou 22500 personnes). Ces communes contrôlent tous les moyens de production et sont indépendants par rapport aux autres. Théoriquement, les communes sont autosuffisantes pour l’agriculture, l’industriel de petite taille (fonderies d’acier de fonds de cour, l’école, l’administration et la sécurité locale (milice). Lors de cette réforme, les cuisines et les crèches deviennent communes et les lopins de terres privées disparaissent ainsi que les marchés libres.
Malheureusement, cette réforme provoquera une pénurie des matières premières pour les industries, celles-ci surproduisant des biens de mauvaise qualité et subissant avec les infrastructures publiques une détérioration progressive à cause de la mauvaise gestion.
Cette réforme provoquera aussi des pénuries de nourriture qui dégénéra en une famine nationale qui fera entre 30 à 40 millions de victimes (18-23 millions pour le milieu rural) et provoquera un déficit de 40 millions de naissance (1958-1962) selon les spécialistes et qui contribueront à la stagnation économique du pays.
Lors de l’été 1960, les récoltes étant encore pires que l’année précédente (195 à 175 millions de tonnes céréalières puis 150 millions en 1960), le gouvernement va rétablir la situation économique en restaurant les lopins de terres privées et le marché privé et en réduisant la taille des communes afin d’augmenter la production agricole, mais celle-ci a subi des dommages irréparables (salinisation des sols et épuisement des terroirs) donc la production se rétablira à celle de 1957 en 1963.
La production d’acier, quant à elle, a augmenté de 5.3 millions à 18 millions de tonnes par an, mais celle-ci provient en fait de rapports mensongers et de l’épuisement des ouvriers. Cette production à plein régime provoquera 3 millions de tonnes d’acier inutilisable ainsi que de nombreuses machines endommagées en 1959. L’industrie s’effondrera ainsi en 1961-1962 à cause de ses objectifs statistiques qui auront nui plus qu’ils n’auront aidé la qualité de la production et retrouvera son niveau de 1960 en 1966.
En conclusion, le Grand bond en avant est un échec à tous les niveaux ; il vient principalement de l’utilisation massive de la population rurale dans 2 secteurs de productions trop différents et l’absence d’amélioration de la technique et de l’outillage qui provoqueront par la suite des productions de biens inutilisables, mais aussi des famines à cause de la perte de travail agricole. Le Grand bond permettra néanmoins de construire de grands complexes industriels et d’élargir les villes afin d’augmenter la production (exemple Pékin quadruple en 5 ans et la population urbaine passe à 20%).
Mao restera président du parti communiste, mais sera ensuite remplacé par Liu Shaoqi en 1961 qui essayera de rétablir la situation économique du pays de 1962 à 1965 pendant que Mao Zedong accusera les cadres du parti politiques des milieux ruraux d’être à l’origine de l’échec du Grand bond et les enverra dans des camps (1 million).
Mao Zedong va alors provoquer la Révolution culturelle se basant sur la colère des jeunes populations pour ainsi se remettre au pouvoir. Un désordre politique va alors éclater et durer de 1965 à 1976, année de la mort de Mao Zedong. Cette révolution culturelle va contribuer à la stagnation économique jusqu’en 1976 et provoquera un nombre de victimes s’approchant des 1-3 millions selon les spécialistes.
2.3) Conclusion des réformes économiques communistes de 1949-1976
Les réformes de Mao Zedong se sont avérées être un échec, le pays n’a quasiment fait que stagner économiquement. Celles-ci ont aussi provoqué de nombreuses famines dues aux pertes de productions agricoles, mais ont permis la construction de nouvelles infrastructures et de complexes industriels mais qui ont été en partie endommagés par la production à plein régime. Le pays a aussi pu développer ses villes au niveau démographique et de leur agrandissement.
Le pays a, finalement, vécu une période de rassemblement culturel lors de la collectivisation, mais de nombreuses révoltes ont suivi à cause de la transformation de celles-ci en commune et des problèmes liés au conflit interne du parti politique communiste. En 1976, la Chine est donc un pays en retard économiquement et perdu politiquement.
Créée
le 27 mai 2024
Critique lue 11 fois
Pas une seule critique en 8 ans sur le sauveur des peuples européens !Jamais invité sur les médias ! Le seul qui parle des vrais sujets ! L'union européenne ! Elle nous essore, nous prive de nos...
Par
le 24 déc. 2023
6 j'aime
3
Aucune originalité dans les traits ou les combats/pouvoirsLes personnages que l'on dope de passé ultra violent mais qui n'affecte pas leur personnalité ou leurs choix, c'est juste là pour faire...
Par
le 27 mars 2023
6 j'aime
5
Je ne sais que direA part lancez vous !A la fin l'univers fera les vœux à votre placeQui viendront de profondeurs inexploréesPour vous lancer plus loin encoreEt toujoursVive les aventuriersIls...
Par
le 11 mars 2019
6 j'aime
1