Les premières pages de ce récit sont un peu difficiles. Nathalie Léger nous plonge directement dans les deux histoires parallèles. Il y a le parcours de la jeune artiste au destin tragique et la relation de l’autrice avec sa mère. Ces passages de l’un à l’autre dès le commencement sont très rapides, installant un léger brouillard dans la narration. Ce qui est rassurant c’est que cela nous rapproche de l’autrice car le récit repose sur le dévoilement d’une voix intime et personnelle. Chaque sujet est traité de manière égale. Ainsi les actes des artistes se mêlent à la vie très banale de la mère de Nathalie Léger. Tous les éléments sont réunis pour soutenir la concentration de l’autrice : elle questionne le réconfort dans notre monde. Que ce soit un drame personnel du passé ou un acte artistique d’aujourd’hui, Nathalie Léger tisse le constat d’un malaise dans la société et des moyens de le soulager, de l’amoindrir. Elle marche dans les pas de Pipa Bacca pour détailler chaque geste et définir une cohérence du réconfort. Ce chemin pourrait un guide pour elle dans son soutien à sa mère. Ce texte est plein d’élan et de vie. L’humour pointe parfois dans les descriptions du quotidien maternel. Cela fait partie du réconfort...


Pour en savoir plus, lisez ma critique sur mon blog Le Tourneur de pages https://tourneurdepages.wordpress.com/2018/10/15/la-robe-blanche/

Graffiti
9
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le 15 oct. 2018

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