Mes chevilles vont bien, merci.

J'aime pas la couverture.

Trêve de blague (qui ne marche pas vu le bide du bouquin), Je suis l'auteur de ce livre et je vais vous raconter l'histoire de cette histoire.

Durant le mois de novembre 2012, j'ai participé à un challenge international d'écriture : le NaNoWriMo. Il s'agissait d'écrire un écrit de 50 000 mots en un seul mois.

J'ai participé, au début sans grande conviction, à ce défi. J'avais conscience que la défaite condamnerait l'irrégularité de mes efforts, mais je me suis lancé pour ce qui était alors le projet le plus ample que j'ai effectué : je n'avais fait que 2 500 mots pour mon écrit le plus ambitieux et je peinait à commencer mon premier roman.

Et pourtant, le 26 novembre, La Survie du Volute a atteint ses 50 000 mots, sans trop d'encombres. Heureux de ce que j'avais accompli, je rangeais le projet dans mes tiroirs en attendant d'en faire quelque chose de plus ambitieux.

Cependant, au milieu du mois de décembre, je me suis rendu compte que j'étais sans doute incapable de reformuler ce que j'avais écrit : plus était futile, ayant déjà raconté ce que je voulais.

Alors j'ai décidé qu'il était peut-être temps de me dire que je venais non pas de rendre un exercice, mais bien un récit en bonne et due forme.

J'ai donc relu sans relâche, corrigé quelques étourderies et ai découvert Createspace, un service d'Amazon qui permet de s'autopublier sans rien débourser, au prix évidemment d'un choix limité d'options et de visibilité. Mais également d'une mise en page à la main, qui m'a tellement importunée que le contenu final n'est pas parfaitement bien découpé.

Mais aujourd'hui, le voilà sur mon bureau, en blanc-rose (Pas bien, Amazon) sur bleu : MON Livre. Je suis officiellement auteur, et j'en suis vraiment fier. J'espère que ça marquera le début d'une carrière fructueuse et surtout que cela débouche vers un vrai contrat d'édition (parce que soyons sérieux, j'aurais même pu publier une biographie de Dora l'Exploratrice et j'aurai eu le même résultat, vu que la plateforme est totalement libre).

Mais merde quoi, j'ai écrit un livre.

Même si personne ne l'a acheté.

Mais bon, nous sommes sur SensCritique, donc justifions cette autopromo peu efficace pour parler du bouquin en lui-même.

La Survie du Volute raconte l'histoire de Constance Hierri, la vingtaine, qui est athlète dans des faux matchs à mort en réalité virtuelle.

En gros, son sport, c'est quasiment jouer à Quake avec son corps.

Elle est dans une grosse fédération française, le BFG, et le sport est plus populaire que jamais, surtout auprès des jeunes. Évidemment, cela va alerter les associations de parents qui vont demander au CSA de retarder la diffusion, voire de la supprimer.

Alistar Beaute, le patron de Constance, enrage et décide de fermer la fédération. Sauf que comme il ne veut pas la fermer pour des causes extérieures, il va la détruire petit à petit via les Matchs à Enjeu Vital. Ces matchs sont obligatoire sous peine de finition prématurée du contrat, et apporte gloire et argent à leurs vainqueurs, et fin de carrières aux autres.

Constance va donc se retrouver façe à un choix qui semble pas si difficile que ça, mais qu'une série d'évènements assez particuliers va rendre plus complexe. La deuxième moitié du roman traite des conséquences de son choix.

Le livre est-il bon ? La réponse semble oui, vu que je l'ai achevé il y a un mois.

Sauf que La Survie du Volute n'est pas un projet ambitieux. Je le considère comme une grosse nouvelle vu que tout s'enchaîne assez vite, même par des ellipses assez impropres. C'est facile et rapide à lire.

Voilà pourquoi j'ai jugé que 9 € en physique et 6 en digital était honnête.

Je suis content du résultat, mais je trouve que mon angle est assez maladroit : trop de paragraphes de réflexions de Constance, trop de folie dans les agissements, un côté un peu survol... Mais mon plus gros problème a été mon échec dans mon intention première : parler franchement des

SPOILER

traditions et des légendes qui s'éteignent.

SPOILER

Au final, l'histoire est moins complexe que prévue, mais finalement elle convient bien au format prévu. Comme je l'ai dit, je ne pense pas pouvoir faire plus long sur cette histoire.

En espérant que certains SensCritiqueurs achèteront mon ouvrage et qu'ils m'en fassent des retours, je vous laisse, un peu trop fier, mais optimiste sur mon avenir d'auteur.

Si vous voulez en savoir plus sur la création de LSDV, je vous renvoit au lien de mon journal DeviantArt, normalement en dessous de cette critique.