Je suis un amoureux du japon.
Je m’intéresse depuis de nombreuses années à la langue, culture, musique et cinéma de ce fantastique pays. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai pas mal trainé avant de me décider à jeter un œil du coté de leur littérature (surtout contemporaine). Mais j’avoue que depuis que je m’y suis mis, je ne sais jamais quel roman choisir.
Le choix de livres traduit qui s’offre à nous Français reste plutôt limité et sortit des deux célères « Murakami » (Haruki et Ryû), il est souvent difficile de choisir qui lire parmi les dizaines d’auteurs tous plus méconnus les uns que les autres dans nos contrées.
Alors quand je cherche de la lecture dans le rayon de la librairie, je fais comme tout le monde et je me fie au résumé, puis à la couverture. Ensuite je serre les fesses et fais une petite prière dans l’espoir de ne pas avoir gâché 10 euros dans un roman imbuvable. « La tour de Tôkyô... » n’échappe donc pas à la règle, je commence sa lecture sans être sur qu’il va me plaire. Les chapitres défilent, l’ennuie s’installe et…Ho merde, c’est une autobiographie !!
Je n’aime pas les autobiographies !!
Snif, me voila déçu et dégouté d’avoir perdu mon argent la dedans. Bon, je continue tout de même, ce n’est pas passionnant mais ce n’est pas trop mal écrit et autant le terminé.
Le roman commence à l’enfance de l’auteur puis parcoure son adolescence et arrive finalement à l’âge adulte et c’est à ce moment là que je ne décroche plus.
Il aura fallut attendre la moitié du livre mais ça y est, l’histoire me prend aux tripes, les émotions me submergent et je comprends enfin la démarche de l’auteur.
« La tour… » est un hymne à la vie, au temps qui passe qui détruit tout et une déclaration d’amour à sa mère (et à toutes les mères).
Je refermais le livre un peu sonné et touché par cette belle histoire. Au final c’est un petit roman sans prétention mais une bonne surprise.
Une belle histoire sur la condition humaine à l’écriture simple et sans génie, doté d'un fond finalement plus intéressant que sa forme.