Une lecture bizarre entre récit et enquête, au style "chirurgical", dans lequel je n'ai guère perçu d'émotions, y compris quand il est question de l'univers quasi concentrationnaire des asiles au XXè siècle.
On suit l'auteur dans sa quête pour reconstituer l'histoire de Marraine, sa tante, internée pour schizophrénie à une époque de sa vie, mais dont elle peine à retracer le parcours de vie, la porte des archives, qu'elles soient médicales ou administratives, ayant bien du mal à s'ouvrir. Seule quasi certitude elle a été l'amie de Marguerite Duras à Saïgon dans leur jeunesse et pourrait avoir inspiré le personnage d'Hélène Lagonelle dans L'Amant.
Alors certes, la constante évocation de l'écrivain Duras n'est pas pour déplaire, mais cela ne suffit pas pour que cette lecture ait été pour moi un bon moment.