Malgré un titre trompeur, ce livre traite de l'effet volontairement provoqué sur le spectateur par les peintres, au XVIIIe siècle. Il est centré sur les années 1750 et 1760, à l'heure où l'art hiérarchise les sujets, avec une importance donnée aux représentations historiques et bibliques, et avec une réaction forte de rejet du rococo. Et Denis Diderot a théorisé cette tendance. Cet épisode de l'histoire de l'art présente son importance, indéniablement, cet ouvrage (me) permettant de le découvrir, alors que le sujet, bien plus large, eût mérité une étude plus globale chronologiquement. En effet, les installations contemporaines appellent inéluctablement une participation du spectateur, ce qui représente une forte innovation (cf L'oeuvre ouverte, d'Umberto Eco). Ce livre m'est donc apparu instructif et un peu décevant.

Créée

le 23 juil. 2022

Critique lue 20 fois

Critique lue 20 fois

Du même critique

Conte d'été
AlexandreKatenidis
9

Un beau tiraillement amoureux

Gaspard, jeune homme ténébreux, arrive à Dinard, pour passer des vacances dans une maison prêtée par un ami, où doit le rejoindre Léna, sa petite amie. Il fait tout de suite la connaissance de...

le 18 juin 2018

7 j'aime

Vivre avec nos morts
AlexandreKatenidis
9

Comment vivre son deuil

Cette ministre du culte retrace son expérience dans l'accompagnement des familles en deuil. Pour cela, elle énonce les questions formulées de manière inéluctable dans ce cas, les blocages et les...

le 15 juil. 2021

6 j'aime

Alias Caracalla : Mémoires, 1940-1943
AlexandreKatenidis
9

Un monarchiste rentré en Résistance - Prix Renaudot 2009

Ce jeune monarchiste maurrassien, apprenti journaliste, est abattu par l'armistice signé par Pétain et rentre en Résistance. L'entrée en matière a de quoi faire frémir. Cet extrêmiste, porté par son...

le 20 sept. 2018

6 j'aime

2