La source de magie, deuxième tome de la série gangantuesque de Xanth, toujours écrit par Piers Anthony, est un ouvrage paru en 1979, toujours traduit par Dominique Haas.


Alors, un peu comme les Cheysulis, le deuxième tome a un avantage non négligeable, il n'introduit pas de nouveaux personnages importants. Cela fait que nous sommes déjà attachés aux personnages, et ainsi, c'est meilleur que le tome 1 sur ce point. On continue de voir Bink, qui malherueusement perd grandement son côté "Homme fort", pour devenir un héros beaucoup plus traditionnel, assez fade. Heureusement, avec une équipe composé de Humfrey, Chester et Crombie transformée en Griffon... Ouais, l'équipe est vraiment un point fort, on a des fortes têtes, et ça fait plaisir.


Cependant, la note est basse, c'est qu'il y a deux gros problèmes qui gâchent mais toutes la lecture...


Le premier, je suis obligé de parler un peu du pouvoir de Bink, le héros, et nous entrons donc en ZONE SPOILER.


Le pouvoir de Bink est trop souvent un deus ex machina. Comme il est fait pour arranger le personnage, plus d'une fois, une situation est réglé par son pouvoir qui en gros, consiste à l'avantager. Et les limites du pouvoir ne sont jamais clairement défini. Ca fait un ensemble qui n'est pas forcément très intéressant, et on sait ce qui est donc lié au pouvoir de Bink, ou ce qui est de l'ordre de la coïncidence, dont les plus grosses passent toujours en mode "Oh, c'est grâce à ton pouvoir !"


Le second problème, c'est le sexisme.
Alors, oui, on va me traiter de SJW, on va me rappeler que l'ouvrage est sorti en 1979, que c'était une autre période... Mais ce roman est sexiste, et ça serait être aveugle que l'ignorer.


Toute l'histoire repose sur le fait que Bink veut échapper à des femmes qui veulent son cul, ou qui sont chiante, mais vous comprenez, c'est "la Logique Féminine". Habituez vous à cette expression, si vous lisez le livre, car elle reviendra. SOUVENT. Ne parlons pas du village des Amazones, qui cherche avant tout des hommes, car leurs hommes se font enlever par une Sirène, mais c'est pas sa faute, car elle est gentille, un peu conne, mais c'est normal, c'est une femme. Je n'exagère pas, c'est vraiment ce que dit le roman. Et c'est vraiment énervant au bout d'un moment. A quand enfin un personnage féminin important, qui contrebalançerait cette vision sexiste ?


C'est bête, car le tome 2 a vraiment des moments intéressants, et sa fin est vraiment palpitante. Elle sauve le roman du complet naufrage... Je n'en parlerai pas, car là, ça serait vraiment du spoil... Et je ne vous conseille pas cette série. On va la continuer car elle est dans ma PAL, mais voilà, je suis pour le moment peu satisfait.

MDupoignard
5
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le 24 août 2019

Critique lue 90 fois

MDupoignard

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