Une unchonie qui oublie les principes temporels
Philip Roth écrit une uchronie!! Chic, un grand auteur "classique" se frotte à ce genre si souvent sous-estimé. Il choisit un angle intimiste (celui d'un enfant juif aux USA dont on voit le monde se déliter autour de lui) pour décrire une Amérique qui cède aux démons du racisme.
Philip Roth rate l'exercice!! La fin laisse en effet pantois: une ucrhonie n'est pas uniquement une bifurcation crédible (son choix d'un Lindbergh président l'est) mais également, une fois la bifurcation en route une nouvelle trajectoire. Or, l'histoire se construit dans un temps long comme disait Fernand Braudel. Et la fin ignore l'inertie, la notion de trajectoire ce qui amène à reposer le bouquin sur un air de "mais c'est pas possible" vraiment enervant.
En bref, il y a beaucoup d'autres livres d'uchronique à lire avant de se pencher sur celui-ci!
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