Critique de Le Dernier Péché par Cé Richard
Lu, relu et re relu.
Par
le 11 août 2018
Il paraît qu'il existerait non pas sept péchés capitaux mais huit, mais alors quel ce fameux huitième ? Nora s'attelle à le découvrir en écrivant son prochain livre de développement personnel, bien qu'elle préfère dire qu'elle écrit des livres "pour que les personnes se sentent mieux et deviennent une meilleure version d'eux-mêmes".
Son mantra dans la vie ? "Il suffit de le vouloir", le fameux "Quand on veut, on peut", surtout depuis son grave accident qui aurait du la laisser paralysée mais dont elle a réussi à se remettre. C'est d'ailleurs ce fameux accident qui lui a permis un virage à 180° dans sa vie et dans celle de son mari : elle se met au sport, mange sain, perd du poids, écrit un livre sur son expérience et fait la tournée des plateaux télés tout en donnant des conférences à 45 000 couronnes, TVA non comprise.
Elle est encore plus heureuse depuis que son mari et elle ont emménagé dans la maison du Juge, une demeure imposante surplombant le voisinage. Mais voilà que sa vie rêvée tombe dans le chaos lorsqu'une nouvelle voisine emménage en face de chez eux : grande, belle, de longs cheveux blonds... Elle est rayonnante et sait se faire apprécier sans effort de ses voisins, mettant à mal le titre de "reine du quartier" si cher à Nora. Et que dire de la relation qui semble exister entre la voisine et son mari ?
En réalité, malgré un résumé prometteur, j'ai eu énormément de mal à me lancer dans cette lecture. Je ne peux m'empêcher de le comparer au troisième tome de La Femme de ménage que j'avais fini par abandonner car j'ai beaucoup de mal avec les romans qui se déroulent dans un quartier et dont la tension monte à cause des relations de voisinage. Ici, j'ai beaucoup hésité car je ne supporte pas le personnage de Nora : superficielle, obnubilée par le contrôle et sur l'image qu'elle renvoie aux autres. Elle ne cesse de se comparer à tout ceux qui ont le malheur de croiser sa route.
Et alors ne parlons pas des voisines qui ont le malheur de flirter avec son mari, dont elle souligne à plusieurs reprises qu'il aime plaire (mais bon, c'est un homme, c'est normal alors que les femmes elles, elles sont mauvaises). Surtout que, dans le même temps, Nora apprécie les flatteries venant de son voisin... C'est de l'hypocrisie pure, c'est crispant et surtout j'ai un peu de mal à comprendre l'intérêt dans un thriller.
Les trois quart du livre m'ont laissé de marbre. Je m'attendais à certaines révélations même si le grand final était effectivement une surprise et ne parlons même pas de l'épilogue que je n'osais croire. Malgré tout, ce dernier quart ne suffit pas à sauver mon impression du livre et je suis juste soulagée de l'avoir terminé.
Créée
le 11 août 2025
Modifiée
le 12 août 2025
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