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La lecture est un plaisir solitaire que l'on peut avoir envie de partager une fois qu'il est consommé.
Ce livre vient de m’offrir un plaisir peu commun. Du genre qui dure et dont on redemande tant l’âme est titillée par ces pages porteuses de mots évocateurs d’images et de ressentis incroyablement vivaces.
Le plaidoyer du héros narrateur tente de répondre à cette épineuse, complexe et sempiternelle question : "Où donc, dans cette étonnante machinerie qu’est le corps humain, peut bien se cacher le sentiment...d’amour. Celui qu'un père pourrait ressentir pour son fils. Celui qui vous attrape sans que vous puissiez lui donner un nom. Celui que peut être ceux qui ont disparu auraient pu avoir."
Jean François Beauchemin est né au Québec. La langue unique dont il s'est servie vous conduira aux fins fonds de la forêt et de la folie.
En tout cas, moi, j’en suis folle d'émerveillement.
Créée
le 4 avr. 2016
Critique lue 469 fois
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