Exprimer tout ce qu'il y aurait à dire sur ce monde serait vain.
Exprimer tout ce qu'il y aurait à dire sur ce monde serait vain.
La description complète de quelque chose d'aussi complexe que la manière la plus profitable de conditionner la vie de l'espèce humaine est elle possible ?
Non.
Huxley à essayé, y est il arrivé ?
Non.
Lui même l'a dit, son oeuvre est très incomplète et comporte des erreurs de jugements en tant qu'oeuvre d'art et dans le système décrit dans son livre.
Cela fait il du meilleur des monde un mauvais livre ?
Non.
Le meilleur des monde, outre le fait qu'un revirement de notre société actuelle dans ce que j'appellerais personnellement "l'empire du surconfort" est possible voir probable, nous pose la question dans le mille, il y a d'un côté le bonheur et de l'autre la réalité : lequel choisir ?
La faille du meilleur des monde et qu'au lieu d'essayer de trouver un subtil mélange entre les deux, il s'est contenté de cacher la vérité au point de se permettre d'en faire abstraction.
Il y a autan d'idéaux que d'hommes sur cette terre, et là encore, le meilleur des mondes a la solution :
Ablation du jugement personnel = Pensée unique = Aucun conflit = Productivité = Consomation de masse
Il y a là un faux véritable libre arbitre dans ce système simple mais étonament efficace : "Faites ce que vous voulez, car quoi que vous fassiez, vous voulez ce que l'on attend de vous".
Ceci est il souhaitable ? Cela dépendra des personnes, mais le meilleur des monde est une Utopie, tout aussi laide qu'elle puisse être a mon goût, elle n'existe pas du moins pas encore, chacun voit l'avenir à sa façon et il n'y aura jamais un moyen de mettre l'humanité d'accord sur qui peut être profitable ou non et dans ce sens, le meilleur des monde critique la fâcheuse tendance de l'homme à vouloir élire des chefs, de préférence à la majorité, pour qu'ils représente le plus gros du peuple et puissent se permettre de décider pour les autres, tendance fâcheuse mais inévitable quand un groupe d'individus dépasse un certain nombre.
Un des points faible du livre est l'avenir destiné au sauvage qui sonne comme une fatalité tant il est prévisible quasiment dès la première rencontre avec le lecteur.
Et là est tout le problème du livre, il s'efforce de créer une société linéaire, et donc, suit un modèle d'histoire linéaire, et donc prévisible.
Il nous cache bien quelques surprises quand même mais ce récit se rapproche plus de la dissertation sur les idéologies humaines que d'une histoire à proprement parlée.