Régulièrement cité comme étant l'un des meilleurs romans de Agatha Christie, c'est avec un intérêt certain que j'ai commencé la lecture de Le Meurtre de Roger Ackroyd, l'une des toutes premières enquêtes de Hercule Poirot. Ce dernier vient de s'installer à King's Abbot, paisible bourgade de la campagne anglaise pour goûter aux joies de la retraite quand un meurtre y est perpétré. Il va alors accepter de mener l'enquête, secondé par le docteur Sheppard, son voisin qui se trouve également être le narrateur de l'histoire.
Tous les ingrédients ayant fait la renommée de Agatha Christie se trouvent dans ce roman : meurtre commis dans un lieu où les suspects sont nombreux, fausses-pistes, déclarations sibyllines du détective belge, personnages ayant des choses à cacher, etc. La révélation finale est, comme de coutume, inattendue et très surprenante ; sans spoiler, je peux dire que la romancière utilise ici un procédé quelque peu inhabituel, ajoutant encore à la surprise finale.
Mais si ce roman, comme tous les romans d'Agatha Christie que j'ai lus, reste très agréable à lire, je dois bien avouer qu'il ne m'a pas transporté autant que le premier ouvrage d'elle que j'ai lu, à savoir Dix petits nègres. Depuis la claque monumentale reçue lors du dénouement de ce que je considère comme le chef-d'oeuvre de la célèbre romancière anglaise, j'essaie de retrouver, en vain, hélas, dans un autre de ses livres la sensation extatique que m'a procuré la lecture du chapitre final où, grâce à la bouteille retrouvée à la mer contenant la confession du meurtrier, la police, et le lecteur par la même occasion, se trouvent estomaqués par les révélations qui y figurent. Mais je ne m'avoue pas vaincu et vais persévérer dans ma quête : rendez-vous au prochain épisode !