La couverture est vraiment jolie et laissait présager un récit fantastique. Par ailleurs, ayant eu un gros coup de cœur il y a quelques mois pour Le Seul et Unique Ivan, du même auteur, j’avais espoir d’une nouvelle très belle lecture. Mais force m’est de constater que cette fois-ci la magie n’a pas opéré pour moi. Si l’univers et les créatures créés sont originaux et entraînent le lecteur à l’aventure, le scénario manque parfois de cohérence et les personnages de profondeurs. Je me suis rapidement ennuyée dans ma lecture qui n’a pas su me faire voyager.
L’écriture est très simple, ce qui rend la lecture aisée pour les jeunes lecteurs, mais elle manque de richesse et de fougue. Si les chapitres courts fonctionnaient très bien dans Le Seul et Unique Ivan, c’est parce que le gorille racontait l’histoire et que ça paraissait crédible qu’il aie peu de vocabulaire et soit peu loquace. Dans Le Monde de Nedarra, ça donne plutôt l’impression que les choses s’enchaînent rapidement sans qu’il ne se soit passé grand chose pour autant, comme si l’auteure n’avait pas grand chose à raconter et meublait par de grands vides. Il est dommage que pour un livre véhiculant en message écologique, il y aie une telle quantité de papier non exploité…
Lu à voix haute à mes deux filles de dix ans, cela m’a permis de constater que l’histoire fonctionnait très bien sur elles. Elles ont adoré les personnages, avec un gros coup de cœur pour le wobbyk, et sont partis à l’aventure sans se poser de questions, suivant Byx dans son voyage initiatique avec beaucoup de plaisir.
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