Il y a ceux (sans doute majoritaires) pour qui ce livre est d'abord une histoire d'amour dans le contexte de la Turquie des années 70-80. Comme ce n'est pas mon propre centre d'intérêt, j'ai trouvé les 758 premières pages trop longues à mon goût. Même si j'ai apprécié la description du manque de l'autre qui me donne envie de relire "Les deux Anglaises et le Continent" de H-P Roché.
Mais les 50 dernières pages, celles du chapitre 81 qui donne son nom au roman et des 2 suivants, sont beaucoup plus originales et j'aurais peut-être dû commencer par elles. Elles traitent de la mémoire, des musées, des collectionneurs, voire du syndrome de Diogène. Je retrouve le côté délicieusement maniaque d'un auteur comme Georges Perec.
Si je devais être lapidaire, je dirais donc que ça commence comme du Marc Lévy, et que ça finit comme du Perec. Mais même dans les pages à la Lévy, celle où les hommes débattent de la composition exacte de l'équipe de Fenerbahce de 1959 démontre que Nick Hornby n'est jamais très loin.
Créée
le 16 oct. 2017
Critique lue 358 fois
D'autres avis sur Le Musée de l'innocence
D'abord, il ne faut surtout pas lire la quatrième de couverture.de ce livre au risque d'être spoilé. Ensuite, ce livre est (mon entourage peut en témoigner) très très prenant. J'ai absolument dévoré...
Par
le 21 août 2016
1 j'aime
1
Istanbul, années 70. Kemal, jeune homme issu de la bourgeoisie tombe éperduement amoureux d'une jeune femme, Füsun, alors qu'il est sur le point d'en épouser une autre. S'imaginant qu'il s'agit d'une...
le 30 déc. 2011
1 j'aime
Paru en 2008 dans sa version originale et en 2011 dans sa traduction française par l'habituelle Valérie Gay-Aksoy, Le Musée de l'Innocence est le huitième roman d'Orhan Pamuk, et le premier qu'il ai...
le 17 déc. 2022
Du même critique
Autant j'aime l'ambiance tendue et les personnages effrayants de "No Country for Old Men" ou "Usual Suspects", car ils sont mis au service d'une histoire, de personnages, et d'une tranche de vie,...
Par
le 31 août 2010
11 j'aime
4
OK, on peut trouver ça un peu nunuche. Mais ce film est d'un optimisme que l'on pourrait qualifier de militant, et à ce titre, ce n'est pas de la nunucherie. Il pourrait au contraire servir de base à...
Par
le 30 août 2010
7 j'aime
1
A la fois beau et moderne Tout est résumé dans le titre. 17 tranches de vie faciles à lire (12 vignettes par histoire) qu'on dévore comme une planche de sushis très haut de gamme. Ce livre est beau...
Par
le 17 déc. 2010
6 j'aime
2
