le 8 oct. 2018
L'homme malade de l'homme
Vous n'entrez pas dans un livre de Science fiction mais dans une uchronie triste et glaçante. Ecrit en 2015 le Paradoxe de Fermi est la peinture d'un futur proche, très proche, trop proche. Moins...
SensCritique a changé. On vous dit tout ici.
Si tu pensais que le paradoxe de Fermi était juste une question posée entre deux bières ("Pourquoi on n’a jamais croisé d’extraterrestres ?"), Le Paradoxe de Fermi de Jean-Pierre Boudine est là pour te rappeler qu’il y a peut-être une raison très simple : on est trop doués pour s’auto-détruire avant de pouvoir leur dire bonjour.
Ce roman d’anticipation (ou de désespoir ?) nous plonge dans un futur où la civilisation humaine s’est effondrée à cause du réchauffement climatique et de la raréfaction des ressources. Plus personne ne se pose la question des aliens, parce qu’on est trop occupés à essayer de ne pas mourir de faim. Le récit suit l’un des derniers survivants, qui raconte cette descente aux enfers d’un ton désabusé, entre constat lucide et résignation totale.
Le gros point fort ? C’est une claque brutale et crédible. Boudine ne cherche pas à faire dans le grand spectacle post-apo façon Mad Max : ici, c’est froid, implacable, et terriblement réaliste. Le roman a une force presque documentaire et pousse à réfléchir sur l’avenir qui nous pend au nez.
Le hic ? C’est ultra-pessimiste. Si tu cherches une lueur d’espoir, passe ton chemin : ici, pas de héros, pas de résilience triomphante, juste un compte à rebours inexorable. Le ton peut aussi paraître un peu trop détaché, ce qui empêche parfois de vraiment s’attacher au narrateur.
Bref, Le Paradoxe de Fermi, c’est une dystopie qui pourrait bien être une prédiction, un roman qui secoue mais qui ne laisse pas beaucoup de place à l’optimisme. Une lecture marquante, mais à éviter si tu espérais une fin heureuse… ou un contact avec des petits hommes verts.
Créée
le 18 févr. 2025
Critique lue 7 fois
le 8 oct. 2018
Vous n'entrez pas dans un livre de Science fiction mais dans une uchronie triste et glaçante. Ecrit en 2015 le Paradoxe de Fermi est la peinture d'un futur proche, très proche, trop proche. Moins...
le 27 févr. 2015
Le monde ne tourne plus très rond... C'est souvent ce que l'on se dit. On n'est presque plus surpris par certaines catastrophes. Limite, on s'est résigné. Cependant, malgré tout cela, on n'envisage...
le 20 mars 2015
Jean-Pierre Boudine n’est pas un écrivain, cela se ressent quelque peu à lecture et au style plutôt formel et efficace sans recherche stylistique, ce qui n’enlève rien ni à l’impact ni à l’intérêt du...
le 31 janv. 2025
Astérix, c’est un peu comme un banquet chez Abraracourcix : on y revient toujours avec plaisir, même si parfois le sanglier est un peu moins savoureux que d’habitude. Avec L’Iris Blanc, Fabcaro prend...
le 27 févr. 2025
Si tu pensais que les grandes histoires d’amour du XVIIIe siècle étaient toutes romantiques et pleines de sagesse, l’Abbé Prévost est là pour te prouver que non, on peut aussi écrire un best-seller...
le 19 févr. 2025
Si tu pensais que les classiques du XIXe siècle étaient juste de belles histoires d’amour contrariées, Les Misérables de Victor Hugo est là pour te rappeler qu’on peut aussi écrire un pavé où se...
NOUVELLE APP MOBILE.
NOUVELLE EXPÉRIENCE.
Téléchargez l’app SensCritique, explorez, vibrez et partagez vos avis sur vos œuvres préférées.

À proposNotre application mobile Notre extensionAideNous contacterEmploiL'éditoCGUAmazonSOTA
© 2025 SensCritique