Il y a quelques annees, la lecture des premieres pages m'ayant stoppe net, je m'attelais donc a enfin finir ce Balzac en ce début d’année.
Si ces premières pages de descriptif très pousse de la maison Vauquer m'ont paru pénibles, toutefois moins que dans mes souvenirs. En fait, une fois passé ce mur micro mur d’Hadrien, le livre se lit assez bien et ne connait plus de grandes longueurs comme c’était ma crainte.
En résumé, un livre intéressant sur les petits et grands drames de la vie, les choix et les hasards qui peuvent la faire ou la défaire et la façon qu'a chacun de les vivre différemment en fonction des ses origines, de son caractère et de son ambition.
Une juste approche de la vie parisienne ou se mêlent ambitions et solitude, mesquinerie et naïveté.
Les dernières pages, consacrées au calvaire du bon père Goriot ainsi que celles ou Vautrin expose sa vision radicale du monde et de la comédie sociale sont certainement les plus belles du livre.
Sans le mettre dans la catégorie des chefs d'oeuvre, le père Goriot est un solide roman - je me demande d’ailleurs si Hugo n'y a pas puiser une bonne partie de sa trame et de la psychologie de nombre de personnage des Misérables (pour moi 2 tons au dessus en terme d'intrigue et de puissance émotionnelle).