Fiche technique

Titre original : The Lost Weekend

Auteur :

Chuck Jackson
Genre : RomanDate de publication (pays d'origine) : Langue d'origine : Anglais

Traducteur :

Denise Nast
Parution France : 1944

Éditeur :

Belfond

Groupe :

Le Poison

Résumé : Situé dans un quartier délabré de Manhattan en 1936, le roman explore une beuverie alcoolique de cinq jours. Don Birnam, un buveur invétéré, principalement de seigle, se prend pour un écrivain. Il se laisse aller à des expressions étrangères et cite Shakespeare alors même qu'il tente de voler le sac à main d'une femme, qu'il tente de mettre en gage une machine à écrire pour avoir bu de l'argent et qu'il se fracasse le visage sur une rampe. Cet accident lui vaut d'être admis dans un "service pour alcooliques". Là, un conseiller conseille Birnam sur la nature de l'alcoolisme : Il n'y a pas de remède, à part s'arrêter. Et combien d'entre eux peuvent le faire ? Ils ne veulent pas, vous voyez. Quand ils se sentent mal comme ce type ici, ils pensent qu'ils veulent arrêter, mais ils ne le font pas, vraiment. Ils ne peuvent pas se résoudre à admettre qu'ils sont alcooliques, ou que l'alcool les a léchés. Ils croient qu'ils peuvent le prendre ou le laisser tranquille - alors ils le prennent. S'ils arrêtent, par peur ou autre, ils se mettent immédiatement dans un tel état d'euphorie et de bien-être qu'ils deviennent trop confiants. Ils se débarrassent de l'alcool et se sentent suffisamment sûrs d'eux pour pouvoir recommencer, en promettant d'en prendre un, ou au maximum deux, et - eh bien, alors c'est la même vieille histoire qui se répète. Peut-être que la seule chose qui empêche Birnam de boire jusqu'à la mort est sa petite amie Helen, une femme désintéressée et incorruptible qui tolère son comportement par amour. Helen le réprimande cependant avec ces mots : "Je n'ai pas le temps d'être névrosé." A peine a-t-il commencé à se remettre de son "Week-end perdu" qu'il envisage de tuer la bonne d'Helen pour obtenir la clé de l'armoire à alcool. Il boit quelques verres et se glisse dans son lit en se demandant : "Pourquoi ont-ils fait tant d'histoires ?"