Le Poney rouge
6.7
Le Poney rouge

livre de John Steinbeck (1933)

The Red Poney ce sont quatre nouvelles autour d'un adorable jeune garçon, timide, rêveur et solitaire qui vit avec ses parents et Billy Buck, le garçon d'écurie, dans un ranch près de Salinas, en Californie. Quand il n'est pas à l'école, Jody passe son temps dehors, près des chevaux ou avec les chiens et quand le petit-déjeuner est sonné, il se précipite à la maison. Ce livre a les couleurs, les odeurs et surtout les personnages de la belle Amérique, celle d'une conquête de l'ouest apaisée. Il y a dans le ciel quelques nuages poussés par le vent et des grosses souris cachées dans le foin. Il y a le perron où on s'assoit lorsque l'on est mélancolique, lorsqu'on repense au poney rouge qu'on a tant aimé et sur lequel on s'était tant projeté.

Je ne sais pas trop quoi dire. Ce sont des textes très justes, très simples, très touchants, très tristes. Je tombe toujours dans Steinbeck, j'y tombe toujours toute entière. Et cette phrase qui me poursuivra : "He covered his eyes with his crossed arms and lay there a long time, and he was full of a nameless sorrow."

Voilà. Maintenant je vais aller pleurer.
JulieToral
9
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Livres (2013) et Les meilleurs livres de John Steinbeck

Créée

le 16 juin 2013

Critique lue 561 fois

JulieToral

Écrit par

Critique lue 561 fois

D'autres avis sur Le Poney rouge

Le Poney rouge
Cannetille
8

Un récit poignant, d’une simplicité brutale

Dans les années trente en Californie, le jeune Jody grandit entre l’école et les tâches qui lui sont confiées au ranch de ses parents. Lorsque son père lui offre un poney et les responsabilités qui...

le 23 juil. 2022

3 j'aime

4

Le Poney rouge
Le_blog_de_Yuko
7

Le poney rouge

A travers ce texte court et percutant, on retrouve tout le talent d’orateur de Steinbeck, son sens du détail, de l’observation et des rapports humains. Les personnages sont, comme toujours, dépeints...

le 23 avr. 2020

1 j'aime

Le Poney rouge
Kinoko
7

Couleurs de l'enfance

Sortant tout juste des Raisins de la colère et de la Perle, j'avoue que j'ai eu la peur au ventre dès le début malgré une ouverture plutôt paisible. Et effectivement la vie du petit Jody dans sa...

le 29 oct. 2015

Du même critique

Le Génie lesbien
JulieToral
9

Lesbians rock

Ouuh les fourmis du militantisme quand tu lis ce texte ! Ses défauts d'abord : je trouve que la construction, surtout vers la fin, pêche un peu. Son côté fourre-tout m'a un peu décontenancée et je...

le 31 oct. 2020

26 j'aime

3

Les Raisins de la colère
JulieToral
9

Cette petite tortue au début, c'est toi tout craché

Je reste là et je ne sais pas quoi dire. J'ai fini le livre tout à l'heure et je reste là, je ne sais pas quoi dire. Si j'aime autant Steinbeck c'est peut être parce que son écriture est très humble...

le 20 oct. 2013

22 j'aime

4

Ravage
JulieToral
6

Critique de Ravage par JulieToral

J'aurais aimé mettre une note plus importante pour rendre hommage à deux supers scènes : la première, la descente de l'escalier infernal avec perdition dans le parking immense (et porte ouverte sur...

le 16 janv. 2013

18 j'aime

4