En m'attaquant à ce classique je m'attendais à toute sorte d'aphorismes et je n'en ai pas été déçu. Dans la première partie du roman Lord Henry dégaine plus vite que son ombre à notre plus grand plaisir. Ce plaisir disparait peu à peu lorsque l'on poursuit la lecture pour devenir de plus en plus pénible. Une fois posée la relation à trois et l'esprit fantastique avec le portrait on s'ennuie franchement des relations que Dorian peut avoir, notamment avec les femmes qui occupent que de seconds rôles.
Le scénario en lui-même reste limité, le plaisir de lecture de ce livre provient essentiellement des réflexions du dandy Wilde sur les femmes, l'amitié, l'amour (homosexuel), l'art, la beauté, la culture, l'égo, la vieillesse, la cupidité, la subversion (j'en passe d'autres sûrement). Bref de nombreux sujets au final.