Le jeu des trônes

Alors dans ce tome, il y a de nombreux changements. Déjà, pour commencer, ainsi que l’explique G. Martin, l’action est coupée en deux. Dans ce « premier tome » on se concentre sur les personnages qui se situent près de Port Réal. Enfin, c’est ce que dit Martin, car on suit aussi ce qu’il se passe dans les îles de fer, à Dorne et avec Arya, de l’autre côté de The Narrow Sea. Mais de cette manière, on peut tenter une intéressante plongée dans les pensées de Cersei, par exemple.

Pour moi, ce tome est également le tome de l’automne. L’hiver n’est pas encore venu (d’autant plus que l’action se passe plutôt au sud), mais l’automne est bien présent. Beaucoup de personnages sont morts comme les feuilles qui tombent des arbres. Les personnages ont évolué et toujours avec ma comparaison aux feuilles des arbres, ils sont nombreux à avoir changé de « couleur » c’est-à-dire d’identité. Arya devient Saline, puis personne, Sansa doit également prendre une nouvelle identité. De nombreux personnages narrateurs sont également éphémères, permettant de relier les actions les unes aux autres. De plus, à quelques exceptions prêts, les narrateurs sont essentiellement féminins. Cela est également dû au fait que la guerre est, si ce n’est finie, du moins bien ralentie et que la voix des femmes prend désormais plus d’importance, survivantes des hommes…


Un tome donc important et assez haletant, même si la guerre c’est éloignée. Plus centrée sur les intrigues politiques, on a hâte de lire la suite, d’autant plus qu’il s’est passé des événements ailleurs dont on a entendu parlé sans savoir si ce qui est dit est vrai ou vaine rumeur !