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A lire pour la très grande beauté de langue d'Alex Taylor. Le texte coupe parfois le souffle! Par contre, il faut plus ou moins être amateur de western pour y être sensible, car le contexte en présente tous les éléments (un bar qui ressemble à un saloon-bordel, une chasse à l'homme dans les grands espaces -mais qui là par contre, s'articule autour d'une rivière saumâtre-, l'omniprésence d'un cimetière, ce "verger de marbre"...). Par ailleurs, le texte présente des longueurs pour un scénario assez simple et quelques gratuités surgissent, comme la scène du viol qui n'apporte rien du tout au récit et semble juste avoir été rajoutée, intercalée au dernier moment. On a simplement l'impression que c'est une suggestion de l'éditeur... Mais irrémédiablement, ce sont les 10 dernières lignes, tartinées à l'intersigne (l'oiseau qui augure) que l'auteur aurait pu éviter, car de tout le récit, il se détache assez nettement des clichés.
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le 10 juil. 2017
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Critique de Le Verger de marbre par Cephise Lanoire
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