Irlande, 1847. La famine fait rage, décimant la population. Lorsque la peste menace les rares survivants, les O’Brien se tournent vers l’Amérique où le père est parti quelques années plus tôt pour trouver une terre d’accueil. C’est plein d’espoir que Sean et Annie embarquent à bord d’un bateau d’immigrants, laissant derrière eux leur mère malade, avec pour seul bagage, le trésor de leur famille: une torque d’or. Le voyage est d’autant plus périlleux qu’ils ne sont que deux enfants. Mais grâce à la protection de leur bijou, ils font des rencontres bienveillantes et peuvent compter sur leurs nouveaux amis pour les accompagner et les guider au travers des dangers qui ponctuent leir périple.


Morpurgo signe un récit culturellement et historiquement très riche et détaillé. Avec le talent qu’on lui connait, il revient sur un pan majeur de l’Histoire de l’Irlande dont la population n’a eu d’autres choix que d’immigrer vers une terre pleine de promesses alors qu’il leur restait si peu d’espoir de survie. Mais cette terre d’accueil n’était pas la paradis espéré et beaucoup perdirent la vie au cours du long voyage. En plus d’être une richesse culturelle, le texte est une véritable aventure jonchée de périples, de rencontres et de rebondissement qui en font un récit initiatique à faire lire à nos jeunes adolescents.


sur le blog

Ladythat
7
Écrit par

Créée

le 11 oct. 2020

Critique lue 199 fois

Ladythat

Écrit par

Critique lue 199 fois

Du même critique

Matilda
Ladythat
10

Critique de Matilda par Ladythat

Matilda est une enfant intellectuellement précoce aux capacités particulièrement incroyables. Malheureusement pour elle, sa naissance a eu lieu dans une famille dont le niveau intellectuel est nulle...

le 28 sept. 2016

7 j'aime

Orgueil et Préjugés - illustré par Margaux Motin
Ladythat
8

Critique de Orgueil et Préjugés - illustré par Margaux Motin par Ladythat

Orgueil et Préjugés fait parti de ces romans que je peux relire sans compter en y prenant toujours autant de plaisir. Un roman qui a plus de 200 ans et qui plait toujours autant par l’intemporalité...

le 27 mars 2020

6 j'aime